Revue de presse des actualités locales - Octobre 2020

Internet à haut débit : les élus majoritaires au conseil municipal de Tours votent pour un moratoire sur la 5G

Le déploiement de la 5G a suscité un vif débat entre les élus, au conseil municipal de Tours le 29 septembre. La majorité est très réticente, alors que certains élus de l’opposition expliquent que cette nouvelle technique de téléphonie doit rendre de réels services aux habitants (par exemple dans le domaine médical), que la 5G consommera moins d’énergie, et que les études sanitaires menées en Europe montrent qu’elle ne présente pas de danger pour la santé humaine. L’élu en charge des systèmes informatiques numériques dénonce au contraire cette technologie qui rendra dépendant des pays en pointe sur le numérique, et des multinationales qui payent peu d’impôt en France. Le vœu adopté par la majorité demande « que la Ville de Tours se saisisse des moyens à sa disposition pour empêcher le déploiement de la 5G sur son territoire dans l’attente de la tenue d’un débat démocratique décentralisé ». Un opposant à ce vœu exhorte les élus « à ne pas introduire la culture du doute à l’égard des progrès scientifiques ».

Source : La Nouvelle République – 01/10/2021

Tours : l’éléphant Fritz a maintenant un jardin à son nom

L’éléphant Fritz avait été tué à cet endroit en juin 1902, son agonie par strangulation ayant duré plusieurs heures, à la suite d’une crise de colère durant laquelle il avait cherché à s’affranchie de ses chaînes. Après sa mort, le directeur du cirque Barnum & Bailey auquel Fritz appartenait avait donné sa dépouille à la Ville de Tours, qui le fit naturaliser. Installé dans une dépendance en face du Musée des Beaux-Arts, nombreux sont ceux qui viennent le visiter. Devenu un symbole de la maltraitance des animaux, il a fait l’hommage de la municipalité de Tours, à l’initiative de Betsabée Haas, adjointe chargée de la biodiversité, ainsi que de la condition animale, et d’Eléonore Aubry, conseillère municipale déléguée au bien-être animal. Le 4 octobre, sur la place Nicolas Frumeaud, le jardin a été baptisé solennellement du nom de l’éléphant Fritz.

Source : La Nouvelle République – 03/10, 05/10/2020

Parc Naturel Régional Loire-Anjou-Touraine : une nouvelle présidence

Sophie Tubiana, conseillère municipale à Saumur, est la première femme élue à la tête du PNR Loire-Anjou-Touraine, alors que celui-ci a un nouveau projet de territoire en cours d’élaboration qui définira les grandes orientations du PNR pour la période 2023-2038. A la Maison du Parc, le 2 octobre, Sophie Tubiana a présenté la démarche, entourée de ses deux prédécesseurs, Benoît Baranger maire de Bourgueil) et Jean-Michel Marchand. Elle a rappelé que la conception de nos concitoyens avait beaucoup évolué, et que l’enjeu biodiversité, préservation environnementale, était devenu fondamental. Avec le changement climatique, la problématique de l’eau constituera l’un des principaux axes de travail. « Nos cours d’eau sont dans un état sanitaire très peu satisfaisant, même mauvais », ont rappelé les présidents, alors que par exemple le bassin de nage du plan d’eau de Hommes a été fermé en raison des cyanobactéries. « L’eau est un enjeu important, car il y a des conflits d’usage entre les agriculteurs, les plaisanciers, les naturalistes… Nous devons les transcender pour assurer une pérennité de l’eau, et que nos concitoyens puissent avoir une eau de bonne qualité ». La situation des massifs forestiers, à la suite de périodes de fortes sécheresses, est également préoccupant, ne serait-ce qu’en terme de risques d’incendie. Par ailleurs, 21 nouvelles communes vont faire en 2021 leur entrée dans le PNR, dont 9 en Indre-et-Loire.

Source : La Nouvelle République – 05/10/2020

Les Semeurs d’éco-joules veulent produire de l’énergie renouvelable à l’échelle locale

L’association « Les Semeurs d’éco-joules » a pour ambition de produire de l’énergie renouvelable, produite et consommée localement : de l’électricité utilisée en autoconsommation, en circuit court, avec une réinjection sur les transformateurs, selon son fondateur. Celui-ci est un ferronnier d’art installé à Sepmes, qui travaille à la création d’éoliennes. Deux prototypes, l’un de 28 mètres de haut avec des pales de 12,5 mètres, l’autre de 41 mètres de haut en bout de pales, sont en cours de conception. Pouvant alimenter six foyers au moins en chauffage électrique, le premier prototype pourrait intéresser un agriculteur ou un groupe de citoyens, selon son concepteur. La difficulté vient de l’absence de reconnaissance par l’administration : grâce à la nouvelle association, il a pu monter un dossier de conception-distribution d’éoliennes fabriquées artisanalement. Des présentations du projet ont été faites en Sud-Touraine, à l’occasion de rencontres sur la transition énergétique, où l’on a constaté que l’énergie locale était un domaine nouveau, à défricher avant d’y semer.

Source : La Nouvelle République – 06/10/2020

Le Petit-Pressigny : après l’autorisation d’exploiter, l’opposition aux éoliennes se poursuit

Le projet de parc de huit éoliennes sur al commune du Petit-Pressigny a franchi une étape importante, après l’enquête publique, avec l’autorisation d’exploitation accordée au promoteur Parc éolien des vents de l’ouest, par la Préfecture d’Indre-et-Loire le 1er octobre. Toutefois, on s’attend à un recours contre la décision préfectorale, car au Petit-Pressigny les opposants ont projet ont décidé de mobiliser toutes les associations qui se sont créées dans le Sud-Touraine pour la défense du patrimoine, et contre les projets éoliens. Une manifestation a été organisée par ces associations devant la Préfecture d’Indre-et-Loire, le 15 octobre, avec la participation des élus locaux des communes concernées. Car les conseils municipaux se sont prononcés contre les projet éoliens, et la Communauté de communes Loches-Sud Touraine leur est également opposée, ainsi que la députée de la circonscription. Les élus parlent de « déni de démocratie », du fait que l’on ne tient pas compte de leurs délibérations, et expriment un sentiment de solitude face à l’Etat. D’autres projets se profilent, comme à Charnizay et à Bridoré, et les élus locaux dénoncent : « c’est le Far West : des investisseurs viennent chez nous, en promettant beaucoup d’argent à des propriétaires terriens, et au nom de la liberté d’entreprise on ne peut plus rien dire ! ». La Communauté de communes souhaite privilégier la géothermie, la filière bois et la méthanisation, pour produire des énergies renouvelables.

Source : La Nouvelle République – 08/10, 16/10/2020

Centrale nucléaire de Chinon : un démonstrateur unique au monde

La première pierre d’un centre d’essai pour planifier le démantèlement de réacteurs nucléaires à Uranium Naturel Graphite Gaz a été posée au Centre Nucléaire de Production d’Electricité (CNPE) de Chinon. Ce démonstrateur industriel doit permettre de tester de tester tous les outils avant le premier démantèlement, prévu vers 2030, pour les réacteurs de première génération de la Centrale, à l’arrêt depuis les années 1990. Chinon a été retenu comme site pilote de ces opérations, qui constituent de vrais challenges techniques, comme celui de nettoyer des outils avec des bras téléopérés sur de très grandes hauteurs (jusqu’à 30 mètres).

Source : La Nouvelle république – 12/10/2020

Montlouis-sur-Loire : La P’tite Brosse cultive la terre et le lien social

Dans le quartier des Brossereaux, à Montlouis, l’association La P’tite Brosse a créé un jardin partagé, ou les plus expérimentés sont présents pour conseiller les jardiniers en herbe. C’est un véritable lieu de vie sur le quartier, qui favorise les rencontres intergénérationnelles, tout en initiant à la protection de l’environnement. C’est en effet un espace cultivé sans pesticide ni produits chimiques. L’association a pris de l’ampleur, et anime plusieurs pôles d’activité : incitation à la réduction des déchets et ramassage des déchets « sauvages », promotion de l’usage du vélo sur des trajets quotidiens, promotion de l’alimentation locale et de saison, animations scolaires sur ces thèmes. Ainsi, une cinquantaine d’élèves de l’école Racault se sont rendus sur le jardin partagé, pour y semer des graines de lin sur un sol préalablement bêché, où du seigle avait été produit et récolté la saison précédente. Les enfants suivront la culture jusqu’à la récolte début juillet, et plusieurs ateliers, notamment autour de l’huile de lin, sont déjà programmés.

Source : La Nouvelle République – 12/10/2020

Centrale nucléaire de Chinon : trop d’effluents radioactifs rejetés

Le Centre nucléaire de production d’électricité de Chinon a révélé début octobre qu’une anomalie dans le rejet des liquides radioactifs dans la Loire avait eu lieu du 19 au 21 septembre, sans conséquences sur la santé des employés et des habitants. Ainsi, des eaux radioactives contenant notamment du tritium (un isotope de l’hydrogène) ont été déversés à un débit supérieur à ce que permet la réglementation. Après enquête interne, il est apparu qu’une erreur d’analyse du réservoir de collecte d’effluents liquides a été détectée. Selon un membre de la Commission locale d’information (CLI) de la centrale nucléaire, les eaux rejetées dans la Loire avaient une teneur de 60 béquerels par litre et par heure, contre 20 autorisés, l’anomalie touchant 600 m3 d’effluents rejetés. Même si les seuils sanitaires n’ont pas été dépassés, les associations participant à la CLI s’inquiètent d’une radioactivité sur le long terme. En effet, les eaux de la Loire, en aval de la Centrale, sont captées pour approvisionner les réseaux d’eau potable, comme à Saumur. C’est pourquoi la présence du tritium, même à des niveaux faibles, y est constamment surveillée, par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), qui va donner un caractère quotidien à ses mesures.

Source : La Nouvelle République – 14/10/2020

Eau potable distribuée en Indre-et-Loire : encore trop de pesticides

L’Agence régionale de Santé (ARS) réalise chaque année 13 000 prélèvements sur les eaux distribuées, du point de captage jusqu’au robinet. Dans son bilan annuel 2019, elle juge l’eau distribuée « satisfaisante » en moyenne, mais avec des disparités géographiques importantes, liées notamment aux pechlorates et au sélénium (notamment dans le sud-est de l’Eure-et-Loir et le nord du Loiret). L’amélioration des traitements ou le changement de ressources ont permis une meilleure qualité des eaux, sur dix ans. Pour la teneur en nitrates, les taux les plus élevés ont été constatés dans le Chinonais, sur la rive gauche de la Vienne. Pour les pesticides, 23 % des habitants en Indre-et-Loire ont bu une eau présentant une teneur en pesticides supérieure à la normale de manière ponctuelle, et pour 11 % de la population cette exposition aux pesticides a été durable. C’est le cas notamment dans le Lochois, mais aussi à Tours-nord, St-Cyr-sur-Loire ou la Membrolle, ou plus au nord à Souvigné, Sonzay ou Beaumont-Louestault. L’année précédente, on avait constaté une hausse sensible des non-conformités à cause de la dégradation du métolachlore et du métazachlore, molécules présentes dans les herbicides ; une certaine amélioration est notée en 2019. L’eau distribuée apparait par ailleurs d’une bonne qualité bactériologique, les non-conformités (taux compris entre 70 et 95 %) touchant cependant quelques communes : Maillé, Orbigny, Nouans-les-Fontaines, Cangey et Limeray, dont la qualité des eaux sous l’angle bactériologique est insuffisante.

Source : La Nouvelle République -15/10/2020

Vallée de l’Indre : vers la restauration de la continuité écologique

Les délégués du Syndicat d’Aménagement de la Vallée de l’Indre (SAVI), compétent pour 35 communes entre Courçay et Avoine, étaient réunis le 13 octobre à Sorigny et ont pu prendre connaissance du rapport d’activité pour 2019. Les travaux de restauration de la continuité écologique de l’Indre ont continué à être menés méthodiquement : l’un sur me Moulin d’Artannes-sur-Indre, avec l’aménagement d’une rampe sur le déversoir, et l’autre sur le Moulin de la Fresnaye à Monts, avec la création d’un bras de contournement. Ces opérations ont été précédées d’une longue phase de concertation avec les propriétaires, afin de prendre en compte à la fois les enjeux écologiques, mais aussi patrimoniaux, et hydrauliques. La pollution momentanée de l’Indre par des rejets industriels, à Monts, a par ailleurs soulevé des interrogations. D’autres travaux sont menés en 2020, comme la restauration du ruisseau de la Thilouze, la restauration de cours d’eau à Saint-Benoît-la-Forêt ainsi que la suppression de l’étang communal. Ces opérations sont menées dans le cadre du nouveau contrat territorial Indre Aval 2020-2022, passé avec l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, la Région Centre-Val de Loire, et le Conseil départemental d’Indre-et-Loire.

Source : La Nouvelle République – 16/10/2020

Syndicat Mixte de l’Agglomération Tourangelle : crise politique pour l’élection du président

Le Syndicat Mixte de l’Agglomération Tourangelle concerne trois grandes intercommunalités : Tours Métropole Val de Loire, Touraine Est-Vallées, Touraine Vallée de l’Indre. Il dispose de très larges compétences en matière d’aménagement du territoire et d’urbanisme ; il élabore le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) de l’agglomération. La désignation de son président revêt donc une réelle importance stratégique. Après un premier vote début octobre à la suite duquel un élu d’opposition de la Ville de Tours avait été élu de justesse, l’élection avait été invalidée en raison d’erreurs administratives. Le 16 octobre un second vote a eu lieu, à l’occasion duquel deux candidats, l’une pour la coalition de la gauche et des écologistes, l’autre centriste proche de LREM, ont présenté leurs programmes, en matière de mobilités et de cohérence territoriale. Le résultat a été très clair : 38 voix pour Benoist Pierre, 21 voix pour sa concurrente écologiste. Les perdants menacent de ne pas siéger au SMAT, tandis que le gagnant rappelle que le SMAT est un syndicat apolitique et transversal. La situation augure mal d’une approche consensuelle de l’aménagement du territoire dans l’agglomération.

Source : La Nouvelle République – 17/10/2020

Crotelles : comment gérer les nombreux nids d’hirondelles sur les bâtiments

La société Val Touraine Habitat avait décidé en septembre 2019 de réhabiliter les façades de son parc immobilier sur la commune de Crotelles. Des peintres en bâtiment mandatés à cet effet signalaient la présence de très nombreux nids d’hirondelles (il en a été compté 106) installés sur les corniches des bâtiments concernés. Les travaux ont alors été suspendus jusqu’au premier trimestre 2020, car les hirondelles, les martinets, et leurs nids, font l’objet d’une protection par un arrêté ministériel du 29 octobre 2009. Ces nids sont savamment maçonnés par les hirondelles qui les construisent avec de la terre, de l’argile, de l’eau, et quelques brins d’herbe sèche. Un arrêté préfectoral a cependant autorisé la destruction de ces nids pendant l’hiver (les hirondelles étant parties momentanément sous d’autres cieux), sachant qu’à la place il est prévu par Val Touraine Habitat l’installation de nichoirs homologués, qui permettront aux hirondelles de retrouver un gite à leur retour d’Afrique.

Source : La Nouvelle République – 17/10/2020

Tours : une politique de végétalisation de la ville

Une ville trop minérale : c’est le constat dressé par la nouvelle municipalité, qui souhaite planter des arbres dans tous les quartiers. Une première opération débute sur le site Mame (l’ancienne imprimerie Mame, qui accueille maintenant les entreprises innovantes de la French Tech Loire Valley, ainsi que l’Ecole des Beaux-Arts), dont la plateforme extérieure en béton s’était dilatée et déformée lors de la canicule de 2019. L’ancienne municipalité avait du reste prévu un réaménagement végétal, pour supprimer un îlot de chaleur dû au manque d’arbres. La nouvelle municipalité va créer sur 1 000 m3 un espace ombragé, avec 61 arbres, 568 arbustes, 8 506 plantes vivaces couvre-sol, avec une palette d’essences plutôt méditerranéenne (choix des micocouliers). Présentée par Betsabée Haas, adjointe à la biodiversité et à la nature en ville, la politique de végétalisation s’appuie sur le Plan Canopée (pour verdir les quartiers), le Plan Ecoles (végétation des cours d’écoles), et sur la citoyenneté : implication des habitants, à travers des associations ou collectifs locaux. L’approche est hygiéniste, comme au XVIIIème siècle, mettant en valeur le lien entre la nature, la santé, et les activités sociales. Les projets se heurtent cependant aux contraintes de la structure urbaine : ainsi, pour la rue Nationale, on ne peut envisager de végétalisation que dans la partie la plus large, au nord, et pas dans le reste de la rue.

Source : La Nouvelle République – 23/10/2020

Chinon Vienne et Loire : le patrimoine naturel mieux protégé

Le plan local d’urbanisme intercommunal et de l’habitat (PLUIH) de la Communauté de communes Chinon Vienne et Loire, entré en vigueur en juillet 2020, prend en compte désormais le patrimoine végétal, qu’il soit situé sur des parcelles publiques ou privées. La trame verte et bleue de ce territoire a été cartographiée par le CPIE Touraine-Val de Loire. Il identifie les « réservoirs de biodiversité » et les corridors qui les relient pour assurer une continuité écologique : ils sont constitués d’arbres, de haies, de cours d’eau, de prairies, de marais… Ceux qui présentent un intérêt particulier pour la continuité écologique sont répertoriés. Les propriétaires se voient désormais opposer des règles strictes pour la préservation de ces arbres, haies ou massifs forestiers : il est interdit de les arracher sans déclaration préalable, et sans prévoir de compensation, qui seront à la charge des propriétaires. Une réunion publique a été organisée à Chinon pour expliquer cela, le 20 octobre. Elle fut parfois houleuse, mais le vice-président de la communauté de communes Denis Fouché a rappelé que c’est l’Assemblée Nationale qui a fait les lois, notamment celle qui crée les trames vertes et bleues ; et que le PLUIH est opposable juridiquement à tous les tiers.

Source : La Nouvelle République – 26/10/2020

Département d’Indre-et-Loire : des millions pour la performance énergétique des bâtiments

Le Département a décidé d’engager 25 millions d’euros pour mener à bien deux contrats « de performance », l’un concernant les 54 collèges publics (dont la surface totale est de 30 000 m2), l’autre les bâtiments publics. Le premier a été attribué à la Société Dalkia, pour 15 M.€. 6 chaufferies au fuel seront remplacées d’ici 2022 par des chaufferies bois dans des collèges, et des chaufferies à hydrogène seront également installées. Une expérience est menée au collège de Preuilly-sur-Claise pour atteindre la « neutralité carbone ». La baisse de consommation énergétique attendue est de 35 %, de même que la diminution d’émission de CO2. Le second contrat de performance concerne le reste du patrimoine bâti du Département, sur une durée de dix ans, et concerne outre la production, la consommation d’énergie et l’empreinte carbone, le cycle de l’eau et les déchets. Une chaufferie biomasse est en construction à Parçay-Meslay, qui alimentera en au chaude le Laboratoire de Touraine, les services techniques et informatiques du Département, et la maison des Sports de Touraine. Elle alimentera 3 bâtiments voisins en chaleur et électricité (coût : 1,8 M.€). Une salle de sensibilisation aux enjeux climatiques sera mise en place pour les élèves. Par ailleurs, la partie du centre administratif de Champ-Girault appartenant au Département, et qui est une « passoire » énergétique, fera l’objet de travaux d’isolation (il comporte du reste de l’amiante dans les joints de fenêtres). Des jardins partagés sont prévus sur les terrasses. L’ensemble des contrats devrait se traduire au bout de quatre ans par des économies d’énergie de 300 MWh/an, et l’émission de gaz à effet de serre diminuer de 2 730 tonnes de CO2/an, soit l’équivalent de l’émission de 2 080 véhicules.

Source : La Nouvelle République – 28/10/2020