Revue de presse des actualités locales - Juin 2021

Betz-le-Château : 4 fermes bio alertent sur la prochaine Politique Agricole Commune

La Politique Agricole Commune (PAC) fait l’objet d’une réforme, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2023, et qui selon la Commission Européenne vise à favoriser une agriculture plus verte, et à assurer une rémunération plus juste aux agriculteurs. Cependant, les agriculteurs installés en bio sont très inquiets vis-à-vis de certaines dispositions de cette réforme. A Betz-le-Château, au sud de Loches, les 19 personnes travaillant dans 4 fermes installées « en bio » dans la commune (572 hectares à elles 4) se sont réunies le 24 juin, avec le soutien de la Fédération nationale de l’agriculture biologique (FNAB) pour présenter leurs revendications. Celles-ci portent sur le projet de nouvelle répartition des aides à l’hectare pour les cultures biologiques : celles-ci pourraient baisser de 70 € par hectare. Ce sont les emplois qui seraient alors en danger, c’est l’équivalent d’un temps plein qui sauterait, pour une exploitation moyenne. Une autre inquiétude porte sur le cahier des charges de l’installation en agriculture biologique, qui baisserait de manière significative les exigences au profit d’un nouveau label de « Haute Qualité Environnementale » (HVE) avec lequel on continue à utiliser des pesticides, ce qui totalement incompatible avec des cultures en bio. Une manifestation départementale reprenant ces revendications a eu lieu à Tours le 26 juin.

Source : La Nouvelle République – 25/06/2021

La Ville de Tours présente aux promoteurs le référentiel dans lequel ils doivent s’inscrire

A Tours, le Maire Emmanuel Denis est confronté à de nombreux projets de construction et de dépôts de permis de construire. Or la Ville ne veut plus de projets de construction qui ne soient pas en accord avec sa volonté politique d’un « urbanisme écologique et solidaire », conceptualisé par Cathy Savourey, adjointe à l’urbanisme. Les professionnels de l’immobilier ont ainsi invités à la présentation de ce référentiel (la plupart en visioconférence). Le Maire a d’abord fait part de son souhait de travailler ces professionnels, tout en relevant des défis importants, comme la co-construction des projets avec les habitants. Préparé lors d’ateliers avec l’ATU, le référentiels se décline en 5 thématiques : « la ville des cours chemins » (disposer de tous les services dans un rayons de 5 minutes à pied), « la ville qui respire » (retrouver de la pleine terre dans les opérations, qui doivent être précédées d’inventaires faune-flore, planter des arbres), « la ville aimable » (tenir compte du paysage et des espaces publics déjà là), « la ville de l’action climatique » (se poser la question de la réhabilitation avant de démolir, prévoir des terrasses ombragées, des jardins familiaux ou partagés), « la ville habitée » (avoir une mixité sociales dans tous les quartiers, avec un minimum d’un tiers de logements sociaux. L’adjointe à l’urbanisme se dit ouverte à des discussions et à passer des compromis dans lesquels tout le monde se retrouve. Un architecte-conseil de la Ville accompagnera les projets les plus significatifs.

Source : La Nouvelle République – 24/06/2021

Vignes : comment restaurer des écosystèmes naturels ?

Les intrants chimiques tiennent une place considérable dans l’exploitation des vignes, au point que la flore sauvage mais aussi les insectes en ont été pratiquement éradiqués des vignobles. Il y a une quinzaine d’années, les vignerons du saumur-champigny ont été les premiers a lancer un programme de développement de al biodiversité dans leur aire d’appellation, afin de réduire le recours aux intrants chimiques. Leur démarche pourrait-elle enfin faire école en Touraine ? C’est le vœu du Vinopôle du Centre-Val de Loire (implanté à Amboise) qui a organisé une journée d’information et de réflexion sur ce thème. Les résultats de plusieurs études effectuées récemment, notamment à l’Université de Tours, ont ainsi été mis en valeur. Le projet BioVal de l’Institut de Biologie de l’Insecte (IRBI) a notamment permis d’identifier tout un cortège d’insectes prédateurs qui pourraient jouer un rôle de régulateurs des bio-agresseurs de la vigne. Ainsi, des pucerons, cicadelles, acariens et autres mouches qui vivent dans les haies, arbustes et zones semi-naturelles seraient tout à fait à même de lutter contre des attaques de pourriture brune, d’oïdium ou de pourridié. La rencontre a permis par ailleurs de mettre en valeur que les traitements chimiques affectaient tout particulièrement les plantes entomogames, nécessitant une pollinisation par les insectes. Selon la directrice du Vinopôle d’Amboise, la biodiversité fonctionnelle pourrait rendre de grands services à la vigne si on établissait un système « en équilibre », ce qui suppose l’introduction dans les cultures des haies, bosquets et bandes enherbées pouvant offrir un habitat aux insectes régulateurs. Un projet pourrait être mis en place à titre expérimental dans le domaine du château de Rivière (AOC Chinon), afin de démontrer que ce modèle est économiquement viable. L’attente des consommateurs vis-à-vis de produits éco-responsables constitue une autre incitation. Mais la démarche ne serait véritablement efficace, selon la directrice du Vinopôle, qu’à l’échelle d’un territoire, voire d’une aire d’appellation contrôlée.

Source : La Nouvelle République – 04/01/2020

La Fresque du Climat sera déployée à l’Université de Tours

L’Université de Tours a programmé le 16 septembre 2021 la plus grande opération de sensibilisation à l’écologie jamais organisée en France une « Fresque du climat » devant rassembler plusieurs milliers d’étudiants et de personnels de l’établissement, dans le cadre de son programme d’événements, la « Rentr’ecolo de septembre 2021. Sous une forme ludique, la Fresque du climat permet d’appréhender le fonctionnement du climat, ses aspects systémiques, et pousser à agir. Les participants devront poser ensemble des cartes sur une table, comportant des données basées sur celles du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). Ces cartes seront alors reliées entre elles pour former une présentation d’ensemble des causes et des conséquences du dérèglement climatique.

Source : La Nouvelle république – 18/06/2021

Une tornade a frappé le Chinonais et le Bourgueillois

Dans la nuit de mercredi 16 à jeudi 17 juin, une tornade s’est formée sur la forêt de Chinon, et a ravagé plusieurs villages de l’ouest de l’Indre-et-Loire. A Huismes, entre 500 et 600 arbres ont été arrachés en quelques minutes par la tempête, qui a privé d’électricité de nombreux habitants. A Cravant-les-Coteaux, la toiture d’un chai a été arrachée. A Gizeux la grande allée de platanes plantée avant la Révolution et menant au château a été détruite (un accès a pu être déblayé grâce à des habitants du village). Mais c’est à Saint-Nicolas de Bourgueil que les dégâts sont les plus spectaculaires : le clocher de l’église a été arraché, et les pompiers ont dû mener une centaine d’interventions, la salle des fêtes et plusieurs dizaines de maisons et de chais ont été gravement endommagés. Les dégâts se chiffre pour cette seule commune à près de 10 millions d’euros. La tornade a creusé un couloir de plusieurs kilomètres de long et de moins d’un kilomètre de large entre Chouzé-sur-Loire et St Nicolas de Bourgueil : un tel phénomène a très rarement été observé en Touraine. Avec l’accumulation de la chaleur dans l’air, il s’explique par « l’effet de ciseau » entre la vitesse du vent qui souffle en altitude, et celui qui souffle au plus près du sol, selon les météorologues.

Source : La Nouvelle République – 08/06/2021, 21/06/2021

Le Syndicat de la Manse étendue œuvre sur la rive gauche de la Vienne et contracte avec le Département de la Vienne

Le Syndicat de rivière dit de la Manse étendue s’est vu confier la gestion des cours d’eau sur la rive gauche de la Vienne, et a engagé des travaux sur les bassins du Mâble, de la Bourouze et de la Veude. Ces bassins concernent une dizaine de communes de la Vienne. Une convention triennale a été signée le 11 juin à la salle des fêtes de Jaulnay avec le Grand Chatellerault, qui adhère au syndicat de rivières et participera au paiement des travaux prévus sur trois ans. Un travail d’identification des cours d’eau et de pose de panneaux sur les ponts qui enjambent ces cours d’eau sera également mené pour cette communauté de communes et le Département de la Vienne (la SEPANT est partenaire du Syndicat de la Manse étendue pour les études de zones humides sur les différents bassins que gère ce syndicat).

Source : La Nouvelle république – 17/06/2021

Joué-lès-Tours : le lac des Bretonnières touché par les cyanobactéries

A la suite des analyses pratiquées sur l’eau du lac des Bretonnières, la Mairie de Joué-lès-Tours a dû prendre la décision de laisser fermés, comme en 2020, les deux bassins de baignade aménagés sur le lac. C’est la prolifération des cyanobactéries qui en est la cause. Il s’agit d’algues microscopiques allant du vert au bleu vif, dont certaines produisent des toxines (ou cyanotoxines) pouvant avoir des effets néfastes sur la santé : des réactions cutanées sont possible, et surtout après ingestion de l’eau souillée des intoxications pouvant agir sur le foie et le système nerveux. L’injection peut être mortelle pour les chiens. L’Agence régionale de santé avait qualifié la qualité de l’eau de baignade « excellente » entre 2013 et 2019, « bonne » en 2020, et en 2021 la baignade aménagée a perdu son Pavillon bleu. La Mairie, qui s’interroge sur les causes de la prolifération des cyanobactéries, mène une campagne de signalisation et appelle tous les usagers du lac à la plus grande vigilance. La pêche et la voile restent autorisées sur le lac.

Source : La Nouvelle République – 16/06/2021

Projet Castor : une étude sur la cohabitation entre les habitants et ce rongeur aquatique

Le Projet Castor est une étude scientifique participative, à laquelle contribue la Maison des Sciences de l’Homme, à Tours, qui a pour objet de mieux comprendre la relation homme/nature, en explorant les relations entre le castor. A travers le castor, c’est aussi les mécanismes qui mènent à l’acceptation ou au rejet d’un voisin, que l’on essaie de comprendre, indique Floran Kohler, enseignant-chercheur en anthropologie à l’université de Tours, qui co-dirige l’étude. Celle-ci relève de la science participative : les données ne sont pas destinées uniquement aux publications académiques, mais doivent également être partagées avec les habitants des communes étudiées : pour l’Indre-et-Loire, c’est Charentilly, dont les citoyens sont invités à remplir des questionnaires portant sur leur rapport à la nature et leur connaissance des systèmes naturels. Des réunions de restitutions des travaux, et des sorties sur le terrain pour repérer le castor permettront aussi, grâce à une cartographie historique, d’expliquer l’usage des sols dans la commune depuis 300 ans, d’attirer l’attention des habitants sur la richesse de leur milieu, et de souligner l’importance du respect nécessaire de la « nature ordinaire », dont la disparition progressive passe inaperçue à nos yeux. Quant au castor, dont la population a connu une croissance très dynamique dans le Val de Loire depuis sa réintroduction à Blois en 1970, il a un impact positif sur l’environnement : en amont des villes, il préserve des inondations, grâce à ses barrages qui sont plus efficaces que l’endiguement ; il entretient les zones humides, et aide à l’alimentation des nappes phréatiques en créant ses retenues d’eau. Mais sa population a cessé de croître ces dernières années dans le Val de Loire, ce qui est inquiétant, mais on n’en connait pas la cause.

Source : La Nouvelle République – 15/01/2020

La SEPANT passe à l’offensive contre les véhicules à moteur sur les chemins de la vallée de l’Indre

Motos, quads, SSV (des sortes de buggies) sont fréquemment rencontrés en forêt, et dans les zones protégées, comme les espaces classés Natura 2000 ou relevant du Parc Naturel Régional Loire-Anjou-Touraine, dans le Ridellois et dans le Langeaisien. La SEPANT rappelle l’interdiction nécessaire de la circulation de tout véhicule à moteur, notamment dans la vallée de l’Indre et du Vieux Cher, à la suite de l’annonce de la location de SSV par une entreprise installée à Bréhémont, circulant sur cette commune ainsi que sur celles de Rivarennes et de Langeais. La SEPANT, « adepte des mobilités douces, demande aux maires de prendre des arrêtés pour protéger leurs sentiers de découverte des incursions des quads et autres engins qui polluent au niveau sonore et environnemental. En cas de besoin, les maires doivent faire appel à la gendarmerie pour faire respecter la réglementation » déclare l’association de protection de la nature. La jeune société mise en cause met dans l’embarras la Communauté de communes du Val de l’Indre, saisie d’une demande de subvention. Elle lui a accordé 3 000 € : selon la Maire d’Azay-le-Rideau, Sylvia Gaurier, il s’agit d’une subvention « a minima », du fait de l’absence de mesure de l’impact environnemental de l’activité, et des parcours empruntés, accordée pour ne pas faire de discrimination parmi les porteurs de projets. Pour sa part, la Maire d’Azay-le-Rideau a refusé que des SSV traversent sa commune sur un sentier pédestre en cours de réhabilitation.

Source : La Nouvelle République -03/06/2021

Reconversion dans l’agriculture : la ferme de Belêtre, à Dolus-le-Sec, un exemple à suivre

Douze porteurs de projets en reconversion agricole participent à la formation itinérante « de l’idée au projet », organisée dans des fermes de Touraine par l’ADEAR (Association pour le développement de l’emploi agricole et rural) d’Indre-et-Loire, créée en 2005, et partenaire de la Confédération Paysanne. La formation a fait halte à Dolus-le-Sec, à la ferme de Belêtre, avec comme sujet d’étude le foncier agricole. Le parcours des stagiaires est très divers, mais ils ont la volonté de pouvoir lancer leur activité agricole dans un proche avenir. L’exemple de la Coopérative paysanne de Belêtre est encourageant : créée fin 2014 par cinq porteurs d’un projet d’installation collective paysanne, elle a repris deux activités déjà présentes sur cette ferme : un atelier-céréale-meunerie-boulange, et un atelier maraîchage diversifié, sous forme d’AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne). Au départ en 2015, un bail rural au nom de la Coopérative, sous statut associatif, pour 19 hectares de terres et des bâtiments, puis une transformation en Société coopérative et participative (SCOP) dont les cinq fondateurs sont devenus associés-salariés-cogérants. Des investissements ont permis d’améliorer les outils de production (construction d’un fournil, montage de tunnels, outils de travail du sols, …) et la production est passée de 80 à 400 kg de pain par semaine, et de 25 à 80 paniers de légumes par semaine, permettant de rémunérer correctement les associés. En 2020, la taille de l’exploitation a plus que doublé, avec l’acquisition de 34 hectares de terres, d’une longère (en partie à usage d’habitation) et d’un hangar. La Coopérative a pu atteindre ainsi l’autonomie en céréales. Elle envisage de diversifier ses productions, et d’accueillir des associés supplémentaires.

Source : La Nouvelle république – 11/06/2021

Esvres-sur-Indre : le collège accueillant pour les abeilles

Le projet d’établissement du Collège Georges-Brassens, à Esvres-sur-Indre, est basé sur la vigilance envers l’environnement. Justement, les élèves ont alerté quatre fois en une semaine sur l’arrivée d’un essaim d’abeilles dans l’enceinte du collège. Il est vrai que celui-ci dispose d’un sanctuaire, pour les abeilles, un « patio laboratoire du vivant » pour l’observation de la flore et de la faune locale, et qu’il se trouve sur un « couloir d’essaimage », les abeilles extérieures étant attirées par les phéromones des ruches existantes. Ce qui explique l’arrivée de nouveaux essaims. A chaque fois, un apiculteur se déplace, et met les essaims récoltés dans une ruchette, afin de les transporter dans une zone favorable à leur installation.

Source : La Nouvelle République – 09/06/2021

Les jardins partagés fleurissent en Touraine au pied des HLM

Les jardins partagés se répandent en Touraine, à l’initiative d’associations locales qui cultivent à la fois les légumes, l’entraide et la convivialité. Comme à Montlouis-sur-Loire, dans le quartier des Brossereaux, où le jardin partagé est un lieu d’échanges entre les habitants des logements sociaux, et où l’accent est mis par l’association « La P’tite Brosse » qui gèrent le jardin, sur la sensibilisation à l’écologie, et sur la lutte contre le gaspillage alimentaire ou la bonne gestion des déchets. A Vouvray, aux Jardins de la Girafe, on cultive l’entraide en excluant toute compétition entre les jardiniers, et on apprend à mieux respecter les légumes en bêchant et en les arrosant. Le village de La Ferrière a aussi depuis peu son jardin partagé, grâce à un adjoint au maire qui y croyait, et à une aide du Conseil Départemental. Mais cette mode sera-t-elle durable ? A Bourgueil, où le premier jardin partagé d’Indre-et-Loire a été créé, à l’initiative de l’office HLM, il ne reste plus que 4 jardiniers, qui ont chacun leur parcelle, et qui se partage simplement les légumes quand il y en a de trop. Ils s’étaient en effet aperçus que le jardinage en commun n’était pas viable. L’engagement associatif fort a permis au contraire de pérenniser depuis 2015 le jardin au pied des immeubles aux Hucherolles, à Chinon. Un poulailler collectif a aussi été installé. Avec une centaine d’adhérents, l’association des Jardiniers des Hucherolles organise de nombreuses activités : ateliers pour les habitants, fêtes de quartier…L’aide de l’Office d’HLM est précieuse, à travers la mise à disposition d’un local pour ranger les outils, l’installation de récupérateurs d’eau, raccordés aux gouttières des bâtiments, pour l’arrosage du jardin. Le bailleur social Val Touraine Habitat accompagne les demandes de créations de jardins partagés depuis 10 ans, quand une association est porteuse du projet (si la décision de création vient de l’extérieur, cela ne marche pas), et elle constate quelques réussites : outre Montlouis, à Nouâtre, à Joué-lès-Tours, à Amboise (le jardin Malétrenne), notamment.

Source : La Nouvelle République – 03/06/2021

Rochecorbon : une marche pour la protection de la Loire

Une « marche de Loire » a été organisée par le POLAU (pôle des arts urbains), installé à Saint-Pierre-des-Corps. Selon l’une de ses responsables, « le POLAU, né en 2007, est une source de projets à la confluence de la création, de l’aménagement des territoires, et des transitions écologiques. Il développe un laboratoire d’urbanisme culturel à destination des artistes et des collectivités ». La « marche de Loire » avait pour objet la découverte du fleuve et de son affluent la Bédoire (qui s’y jette à Rochecorbon), en collaboration avec la Rabouilleuse, école de navigation qui accompagne cette démarche. Ce projet fait suite aux auditions du Parlement de Loire, mises en place en 2019-2020, qui se sont tenues dans plusieurs villes ligériennes avec des spécialistes (juristes, sociologues, …) avec pour objectif de faire reconnaitre la personnalité juridique de la Loire. Dans quelques pays, des fleuves sont reconnus comme sujets de droit et peuvent se défendre en justice contre un aménagement nuisible, ou des extractions de ressources menaçant l’équilibre de la biodiversité sur le fleuve. L’événement initié par le POLAU avait pour but, en parcourant 10 kilomètres, d’aiguiser le regard des participants sur la nature, et de mieux connaitre ce fleuve majestueux et riche en biodiversité.

Source : La Nouvelle République – 02/06/2021

Chaveignes : à la découverte des zones humides avec la SEPANT

La ferme des Maisons-neuves à Chaveignes est essentiellement dans une zone humide de 30 hectares, où coule la Veude. Les fermiers ont reçu un groupe de visiteurs passionnés par la nature, qui, sous la conduite de Damien Avril, botaniste, chargé de mission à la SEPANT, sont partis à la découverte de ce territoire entretenu par un élevage extensif, sans engrais ni traitement, grâce aux moutons, et à quelques vaches, chevaux et ânes. Selon Damien Avril, « ce type d’agriculture favorise une grande variété végétale et faunistique. On y trouve quelques essences végétales, des papillons ou des oiseaux, presque disparus de nos contrées ». Parmi les espèces à observer sur ce site, on note l’ophioglosse ou le choin noirâtre, au sol, le théclade de l’orme, petit papillon diurne, ou dans les airs la pie-grièche écorcheur.

Source : La Nouvelle République – 01/06/2021