Revue de presse des actualités locales - Septembre 2021
- Déchets en Touraine : un « tsunami fiscal » annoncé
- Assises du journalisme à Tours : un débat avec des jeunes engagés pour le climat
- La Riche : un projet conjuguant les maths et la permaculture
- Bouchardais : un groupe de travail pour cohabiter avec le castor
- Auzouer-en-Touraine : un projet agrivoltaïque en gestation
- Touraine Vallée de l’Indre : un projet autour de l’hydrogène
- Truyes : un projet photovoltaïque en débat
- Betz-le-Château : les olympiades du développement durable
- Tours : record d’exposants à Convergence bio
- Pour les petits agriculteurs bio, l’accès au foncier est essentiel
- Un tiers des espèces sont menacées en Touraine : la SEPANT alerte sur la dégradation de la biodiversité
- Mission Val de Loire : abattre les barrières entre nature et culture
- Tours : les Assemblées de Loire célèbrent le fleuve durant 4 jours
Déchets en Touraine : un « tsunami fiscal » annoncé
Les témoignages de contribuables se multiplient pour s’étonner de la hausse sensible de impôts fonciers en Touraine. Cette hausse est en fait liée à l’augmentation de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) votée par les collectivités locales. Mais derrière cette augmentation, il y a celle de la taxe générale sur les activités polluantes, imposée par l’État, et dont la majoration est programmée de 2020 à 2025. Cette augmentation est particulièrement forte pour les collectivités qui enfouissent leurs déchets : or en Touraine les déchets sont principalement enterrés, dans des décharges contrôlées, à Sonzay et à Chanceaux-près-Loches. Pour l’année 2020, la taxe liée à l’enfouissement est passée de 25 à 37 E la tonne, celle liée à l’incinération de 12 à 17 € la tonne : en 2025 elle atteindra 65 € la tonne pour l’enfouissement, 25 € pour l’incinération. Le surcoût pour la seule Métropole de Tours pourrait être de 10 M€ par an ! La menace pour les finances locales est donc réelle. L’ancien président du Syndicat Touraine Propre, Jean-Luc Galliot, avait alerté depuis longtemps sur la « possible catastrophe écologique », lorsque le nouveau plan régional de gestion des déchets est venu interdire toute installation nouvelle de traitement des déchets dans le Département, et que son projet d’unité de méthanisation avait été anéanti par l’opposition de la population de Mettray, où elle devait être implantée. Les sites d’enfouissement de Sonzay (en 2029) et de Chanceaux-près-Loches (en 2023) arriveront bientôt à saturation. D’où la nécessité de la création d’une unité de production d’énergie verte (UPEV), permettant la valorisation des ordures ménagères résiduelles en terme énergétique. L’élu métropolitain qui a repris le dossier ainsi que la présidence du Syndicat Touraine Propre, Benoist Pierre, observe qu’il y a maintenant une prise de conscience de la situation, et appelle à un programme commun entre toutes le collectivités (dont la Région), en surmontant les blocages politiques et idéologiques. L’implantation pourrait être accueillie, selon le Maire de Tours, sur les terrains de la base aérienne prochainement cédés à la collectivité, afin d’y alimenter une chaufferie urbaine qui fait défaut à Tours-nord, si cet équipement est compatible avec l’activité aérienne..
Source : La Nouvelle République – 14/09, 30/09/2021
Assises du journalisme à Tours : un débat avec des jeunes engagés pour le climat
A l’occasion des Assises du journalisme, à Tours, un débat a eu lieu dans un amphithéâtre de Polytech entre des journalistes spécialisés dans les questions d’environnement et de climat, travaillant dans des médias très divers, et des étudiants engagés sur ces thématiques. Tout en rappelant que les jeunes s’informent essentiellement avec deux médias : Instagram et YouTube, les étudiants reprochent aux médias traditionnels « de ne pas faire du journalisme de solutions », et leurs demandent « d’introduire l’écologie dans tous les médias puisque c’est devenu un sujet de société ». La diffusion de vidéos de vulgarisation est souhaitée pour les personnes plus âgées, en évitant les discours culpabilisateurs sur l’environnement. Les journalistes présents ont invité à ne pas se tromper d’adversaires, et soulignent que les sujets sont souvent bâtis sur la confrontation d’avis contradictoires. Le journalisme de solutions qui est préconisé doit aborder des sujets qui touchent les gens dans leur vie quotidienne. Et ne jamais oublier que le réchauffement climatique est là. Le rapport à la source d’informations est un sujet à traiter : comment gérer l’écart entre gens qui ne regardent pas les mêmes médias ?.
Source : La Nouvelle République – 29/09/2021
La Riche : un projet conjuguant les maths et la permaculture
Ce projet est le fruit de la rencontre entre un prof de mathématiques et les deux jardiniers -maraichers du Potager de Loire, tous convaincus que les apprentissages passent par le concret. D’où le projet Per-maths, pour faire percevoir aux jeunes les applications concrètes des maths, et d’éveiller ainsi leur curiosité hors de l’abstraction. Les concepteurs observent que dans la nature tout est prétexte à exercer les mathématiques, par exemple travailler sur le périmètre d’une clôture, calculer le volume d’un tronc (cylindre), utiliser les fractions par les plantations, calculer la consommation d’eau à travers un problème, etc. Le Potager, entreprise maraichère 100 % agroécologique (aucun pesticide ni engrais, aucune mécanisation du traitement des sols) est un lieu propice à l’accueil de jeunes, à leur faire découvrir la biodiversité… et aussi les mathématiques. Les cours sont donnés en plein-air (ou dans une salle aménagée et chauffée), le mercredi après-midi, à des collégiens de la 6ème à la 3ème venant du Département, hors vacances scolaires. On peut prendre des abonnements de 6, 12 ou 25 séances (les familles peuvent être subventionnées dans le cadre de la formation continue). Une rencontre avec les professeurs aura lieu au Potager avant le début des cours, le 6 octobre.
Source : La Nouvelle République – 29/09/2021
Bouchardais : un groupe de travail pour cohabiter avec le castor
Le castor est maintenant bien implanté autour de L’Ile-Bouchard, dans le Val de Vienne et dans les affluents. Le Syndicat de la Manse étendue a réuni à plusieurs reprises des acteurs du territoire, notamment à Parçay-sur-Vienne, à Chezelles et à Sepmes, afin d’essayer de mettre en place une stratégie de cohabitation entre le castor, espèce protégée mais dont l’activité peut poser des problèmes, et les humains. Ces réunions ont été tenues avec des élus, des propriétaires riverains des cours d’eau, des agents de l’Office français de la biodiversité, de la Chambre d’Agriculture, et de la Communauté de communes Touraine Val de Vienne. Les résultats d’un questionnaire renseigné par les riverains de la Bourouse ont été analysés. Il ressort de ces réunions que la majorité des participants des groupes de travail valident la présence du castor sur leur commune comme un atout, notamment par la création de zones humides ; même si certains propriétaires font état d’impacts défavorables sur leurs arbres. Des solutions pour une cohabitation durable continueront à être recherchées.
Source : La Nouvelle république – 27/09/2021
Auzouer-en-Touraine : un projet agrivoltaïque en gestation
Le projet porté par un groupe d’agriculteurs d’Auzouer-en-Touraine et par la société Green Lignthouse Developpement (GLHD) de création sur une cinquantaine d’hectares d’un parc photovoltaïque associé à élevage de brebis (agrivoltaïsme) avait été mal reçu par les riverains, et plusieurs modifications du projet ont été apportées : un éloignement de la bergerie par rapport aux habitations, révision des zones d’implantations des panneaux photovoltaïques. Les agriculteurs et l’industriel concernés ont présenté la nouvelle version de leur projet à la population locale a été faite le 15 septembre, avec des photos montages préparés à leur attention. Certains habitants ont témoigné de leur angoisse de voir leur cadre de vie se dégrader, avec la proximité du parc photovoltaïque ; d’autres demandent seulement des plantations pour masquer les panneaux par rapport aux maisons de leur hameau. Le dossier du projet « la Bergerie ensoleillée » va maintenant être transmis aux services de l’Etat, en vue de l’organisation d’une enquête publique. Deux conceptions s’affrontent sur un tel projet, nouveau en Touraine : certains y voient la possibilité de concilier l’activité agricole et le développement des énergies renouvelables ; pour des associations comme la SEPANT l’agrivoltaïsme est bien une artificialisation de terres agricoles, et une ruse du lobby industriel du photovoltaïsme au sol pour contourner l’opposition de la profession agricole à l’extension de ces installations sur les prairies et les champs.
Source : La Nouvelle République – 25/09/2021
Touraine Vallée de l’Indre : un projet autour de l’hydrogène
Le conseil communautaire de Touraine Vallée de l’Indre a validé le 16 septembre des contrats relatifs à un projet de station de distribution d’hydrogène, d’une capacité de 200 kg/jour aux pressions de 35 et 700 bars. Ce projet « Cosmhye Demo » est piloté par un consortium européen, Eifer étant chargé de la coordination et de la communication, accompagné par Steinbeis Innovation, et par Nel, le fournisseur de la station pour Touraine Vallée de l’Indre, qui devient un territoire-test. Dans l’immédiat, les besoins en alimentation concernent une flotte de 10 kangoos à hydrogène 350 bars, et une benne à ordures ménagères à hydrogène 700 bars. La station est conçue pour pouvoir évoluer en fonction des besoins, pour une distribution plus importante d’hydrogène, et pour permettre l’ajout d’un électrolyseur en lieu et place des sources externes d’hydrogène. Le coût total de cette installation est de 1,165 Million d’euros, sachant que Touraine Vallée de l’Indre est subventionné pour le génie civil et les études, et Nel est en partie subventionné pour la réalisation de la station, ce qui limite le coût réel pour la Communauté de communess.
Source : La Nouvelle république – 21/09/2021
Truyes : un projet photovoltaïque en débat
Le conseil municipal de Truyes a été saisi le 14 septembre d’une demande de permis de construire pour un projet de parc photovoltaïque au lieu-dit Les Terrages, un site désaffecté qui servit autrefois pour des extractions de pierre, de 28 hectares, et qui est aujourd’hui une friche naturelle d’un grand intérêt pour la biodiversité (aspect ignoré dans le débat). Le Maire de Truyes soutient le projet, au nom du développement des énergies renouvelables, des besoins en énergie des consommateurs, et des retombées fiscales sur le territoire. Mais, pour le conseil municipal, des enjeux importants ont été oubliés, tels que la desserte viabilisée du site, l’intégration dans le plan local d’urbanisme en cohérence avec l’aménagement de la zone d’activité des perchées, et l’association au projet des services de l’Etat et de la Communauté de communes. Aussi, tout en exprimant son soutien de fond au projet, le conseil municipal a émis un avis défavorable au permis de construire déposé par la Société Truyesol.
Source : La Nouvelle République – 21/09/2021
Betz-le-Château : les olympiades du développement durable
A l’occasion de la semaine du développement durable (20 au 26 septembre), les communes et les associations ont été invitées par la Communauté de communes Loches Sud-Touraine a mener des actions de sensibilisation des habitants à la protection de l’environnement, et à la réduction des déchets, dans des « olympiades du développement durable », avec plusieurs défis à relever. A Betz-le-Château, l’association « Betz-stioles et Cie » a décidé de répondre au défi « ensemble protégeons la biodiversité » avec deux autres associations locales. Afin d’offrir des gîtes à la faune auxiliaire des jardins et des cultures, le 24 septembre les habitants confectionnent des nichoirs pour chauves-souris et oiseaux, qui seront ensuite disposés dans le village, en accord avec la municipalité. Pour le défi « désencombrer pour recycler », des collectes d’objet à recycler sont organisées, en vue de leur remise ensuite à une entreprise de recyclage. Pour le défi « Vivre la convivialité éco-responsable », un repas en commun est organisé, avec de vaisselle et des serviettes réutilisables, et en évitant le maximum de déchets : pas de boissons en format individuel, pas d’emballages plastiques, et pas de produits industriels.
Source : La Nouvelle République – 20/09/2021
Tours : record d’exposants à Convergence bio
Pour la 16ème édition du marché Convergences bio, le 19 septembre, au pied du Pont Wilson et Place Anatole-France, 93 petits producteurs tourangeaux se sont inscrits, parmi les 113 stands présents (les autres étant des stands associatifs et en lien avec la terre). Des maraîchers, éleveurs, pêcheurs, vignerons, arboriculteurs, crémiers, apiculteurs, boulangers, etc. venus faire connaitre leurs produits à des citadins de plus en plus nombreux à avoir pris conscience de l’importance de l’alimentation et de sa qualité. Or se nourrir sainement passe par le monde paysan, c’est le message du village-marché Convergence bio. Lors de sa création, il n’y avait que 16 exposants. Depuis, les producteurs bio se sont multipliés, de même que les magasins bio, les coopératives, les rayons bio dans les magasins généralistes. Un espace restauration, et un espace musical ont renforcé le caractère convivial de l’événement..
Source : La Nouvelle République -19/09, 20/09/2021
Pour les petits agriculteurs bio, l’accès au foncier est essentiel
Lorsque cette exploitante a débuté son élevage de brebis à Saint-Ouen-les-Vignes, en 2015, elle disposait de huit hectares. C’était insuffisant, mais cela a permis de démarrer. Six ans plus tard, sa bergerie dispose de 24 hectares, cet agrandissement s’étant réalisé dans la difficulté, en frappant à toutes les portes. Avec son compagnon, elle est à la tête d’un élevage bio de 150 brebis (laitières, ou allaitantes), mais elle est obligée d’acheter à l’extérieur une partie de l’alimentation, et ce coût empêche l’exploitation d’être vraiment viable. Pour atteindre le seuil de rentabilité et être autonome, il lui faudrait 200 brebis et disposer de 75 à 100 hectares. C’est très difficile, dans un monde rural où les exploitations en agriculture conventionnelle sont implantées de longue date, et où chaque parcelle se négocie au prix fort. A Saint-Ouen-les-Vignes, le maire a pris le risque de récupérer une parcelle de 3 hectares mitoyenne, propriété de la commune, qui arrivait en fin de bail, pour la louer à prix moindre à la bergère bio. Une intervention « politique » que peu de maires sont prêts à assumer. Or, même si ce n’est pas dans leurs compétences, ce serait aux municipalités de faire des efforts pour trouver des terres à affecter aux jeunes exploitants, dans le cadre de l’aménagement du territoire rural. C’est un objectif de la Communauté de communes du Val d’Amboise, à travers le Plan alimentaire territorial, de repérer les terres disponibles ; et de s’appuyer également, pour atteindre cet objectif, sur la Société d’aménagement foncier et d’établissement rural (SAFER) du Centre-Val de Loire. Au-delà se pose la question de la cohabitation (plutôt que la concurrence) entre les modèles agricoles conventionnel, et bio. Or la politique agricole commune, dans les faits, encourage la concentration des terres dans de grandes exploitations, observent les jeunes éleveurs de brebis de la Corbinière.
Source : La Nouvelle république – 18/09/2021
Un tiers des espèces sont menacées en Touraine : la SEPANT alerte sur la dégradation de la biodiversité
Lors du récent congrès de l’Union internationale pour la protection de la nature (UICN) à Marseille, on a évoqué les menaces de disparition du tigre du Bengale, ou du dragon de Komodo. Mais, pour la SEPANT, il n’est pas besoin d’aller dans des contrées exotiques pour trouver des espèces en danger : celles-ci sont à nos portes, et la situation est aussi catastrophiques en Touraine, explique Laurent Palussière, chargé de mission biodiversité à la SEPANT. Celle-ci participe régulièrement à un inventaire des espèces menacées en Région Centre-val de Loire, les données alimentant les bases de l’Observatoire national de la Biodiversité (et à travers lui celles de l’UICN). Des centaines de taxons sont concernés dans quatre grandes familles : les oiseaux, les insectes, les amphibiens et les mollusques. Chez les insectes, 30 % des espèces régionales sont menacées, toutes catégories confondues, estime Laurent Palussière. Cette dégradation très rapide est directement liée à à l’artificialisation des terres, à la destruction des habitats naturels et aux traitements des cultures. Parmi les milieux les plus vulnérables, on cite les pelouses calcaires, les landes, les prairies humides. Déjà la disparition des haies a causé la disparition d’un oiseau, le Tarier des prés. Une grenouille, le Sonneur à ventre jaune, a totalement disparu du Département, et la Grenouille agile est de plus en plus rarement observée. Dans la Vallée du Changeon, son dernier refuge, un papillon, l’Azuré de la sanguisorbe, est en danger critique d’extinction. Cela témoigne de la dégradation de la biodiversité, qui constitue un danger au moins aussi important que le réchauffement climatique, affirme la SEPANT. Le public est assez sensible à la question des abeilles, mais il y a bien d’autres insectes pollinisateurs dont la disparition menace l’agriculture, laquelle est engagée actuellement dans une fuite en avant, avec des traitements toujours plus importants car plus le milieu est homogène, plus il y a de ravageurs, et plus il faut traiter.
Source : La Nouvelle République – 17/09/2021
Mission Val de Loire : abattre les barrières entre nature et culture
Il y a 20 ans, le 30 novembre 2000, le Val de Loire était officiellement inscrit au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, dans son périmètre allant de Sully-sur-Loire (Loiret) à Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire). Une victoire pour des diplomates et des géographes qui, autour de Yves Dauge (ancien maire de Chinon et sénateur) avaient déployé beaucoup d’énergie pour rassembler autour de ce projet 2 régions, 4 départements, 150 communes. Pour promouvoir et faire vivre ce précieux label de l’UNESCO, la Mission Val de Loire a été créée. Elle a d’abord œuvré pour rassembler des connaissances, et pour accompagner dans la prise en compte de la protection des paysages ligériens. Le label UNESCO était d’abord un marqueur territorial pour les acteurs du tourisme. Mais au terme de ses 20 ans d’existence la Mission Val de Loire doit trouver un nouveau souffle, pour remobiliser les citoyens et les communes. Pour son directeur Bruno Marmiroli, à la tête de la Mission depuis 3 ans, c’est la prise de conscience environnementale qui devrait faire bouger les lignes. « On ne peut pas traiter des paysages sans parler d’écologie. C’est un enjeu qui doit nous rapprocher des habitants. Il faut abattre les barrières entre nature et culture » explique le directeur, qui évoque des synergies nouvelles et un « collectif d’envies ». En partenariat avec diverses associations, le vingtième anniversaire du classement au patrimoine mondial de l’UNESCO sera fêté à Tours, avec de nombreuses expositions et animations.
Source : La Nouvelle République – 11/09/2021
Tours : les Assemblées de Loire célèbrent le fleuve durant 4 jours
Les Assemblées de Loire, qui se déroulent à Tours du 9 au 12 septembre, s’inscrivent dans la démarche du Parlement de Loire, ensemble d’initiatives mêlant les arts et les sciences, pilotées par le Polau (pôle arts & urbanisme, de Saint-Pierre-des-Corps), qui ont débuté il y a deux ans, et qui s’adressent à tout le bassin versant de la Loire, lequel représente un cinquième du territoire national, et constitue un système écologique. Les droits de la nature constituent la thématique la plus novatrice de cette démarche, laquelle parait de prime abord élitiste, mais qui se veut festive et d’éducation populaire. L’événement est soutenu notamment par la Ville de Tours, le Département, la Mission Val de Loire, et la DRAC du Centre-Val de Loire. Outre les débats et les échanges avec les spécialistes, la manifestation voit se produire des artistes, avec des expositions, du cinéma, des concerts et des bals sur l’Ile Simon, et la fête a culminé par une remontée de la Loire par 30 bateaux locaux, pour célébrer les 20 ans le l’inscription du Val de Loire au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
Source : La Nouvelle République – 09, 10/09/2021