Revue de presse des actualités locales - Février 2020

Une proposition de création d’un parc photovoltaïque urbain à Tours

Tête de la liste de gauche aux élections municipales de Tours, Emmanuel Denis a présenté l’une de ses mesures-phares : la création d’une zone agro-photovoltaïque de 100 hectares, près de l’aéroport de Tours, sur d’anciennes parcelles agricoles : ce serait le premier parc photovoltaïque urbain en France, avec des panneaux sur rotules pour ne pas gêner le trafic aérien, et avec une activité pastorale en complément. Cet équipement pourrait fournir l’électricité à l’équivalent de 30 000 foyers. Des contacts ont été pris avec deux développeurs. L’investissement serait de l’ordre de 60 M€, mais génèrerait ensuite des recettes annuelles de 700 000 à 1 million d’€. Des financements seront recherchés auprès de l’Europe. Sur les parcelles acquises (259 ha) seraient également implantées des cultures de lin, afin de développer une filière de matériaux « biosourcés » pour le bâtiment.

Source : La Nouvelle République – 01/02/2020

Courcoué : feu vert à la « ferme des mille vaches »

Après une enquête publique qui s’était conclue par un avis favorable, la Préfète d’Indre-et-Loire a donné le feu vert à la régularisation de l’augmentation d’effectif d’un élevage de vaches laitières à Courcoué, dans le Richelais. L’exploitation agricole de la Croix-Morin est ainsi autorisée à passer de 350 à 550 vaches laitières. Son propriétaire peut donc envisager sereinement la rénovation de ses bâtiments d’exploitation. En revanche les maires de Courcoué et des communes proches de Chaveignes et de La Tour-Saint-Gelin restent opposés à cette extension, notant que l’exploitant peut encore augmenter ensuite son cheptel de 25 %, avec pour seule obligation d’en informer la préfecture ; ce qui, avec l’appoint des génisses et des veaux, se traduirait par plus de 1 000 têtes de bétail sur cette exploitation. Cette situation pourrait selon ces maires être facteur de nuisances, le plan d’épandage n’étant pas abordé dans la décision préfectorale. Les maires n’excluent pas de porter l’affaire en justice, pour faire annuler cette décision. 

Source : La Nouvelle République – 05/02/2020

Tours-la Gloriette : la Métropole remplace une peupleraie par de nouvelles plantations

Tours Métropole, propriétaire d’une partie du « poumon vert » que constitue la plaine de la Gloriette, où a déjà été implanté un potager pédagogique, aménage l’espace situé entre l’avenue de Pont-Cher et la piste de la Loire à vélo, le long du Petit-Cher. Le site était occupé par une peupleraie, qui a été rasée en 2018 : certains des 214 peupliers manifestaient des signes de faiblesse, notamment ceux qui avait servi d’appui à un parcours dans les arbres. A la place sera créé un parc urbain, avec la plantation en cours de 150 arbres d’essences locales (aulnes glutineux, chênes pédonculés, saules) complétée par celle de plantes vivaces et de gazon, avec une mare, des sentiers, un théâtre de verdure constitué de grosses pierres pour l’accueil du public. Auparavant, des noues, vastes fossés pour drainer l’eau de pluie, avaient été creusées, et une passerelle sur le Petit Cher avaient été construite au Placier pour relier Joué-lès-Tours à la Gloriette. Et au printemps 2019 avaient été ouverts des jardins collectifs, tandis qu’une serre-dôme de 40 m2 avait été montée à proximité du potager, avec un puits canadien et des ouvertures thermiques pour la régulation de sa température.

Source : La Nouvelle République – 06/02/2020

Val d’Amboise : Rezo Pouce, pour la mobilité en zone semi-rurale

Les 28 000 habitants des 14 communes du Val d’Amboise vivent pour la plupart en zones rurales ou semi-rurales, peu desservies par les transports en commun. La Communauté de communes a opté pour Rezo Pouce, un réseau d’auto-stop de proximité et de co-voiturage, qui se développe un peu partout en France. L’objectif est de favoriser la mobilité de personnes âgées et de jeunes qui sont dépourvus de moyens de locomotion, en partageant son véhicule pour les trajets du quotidien. Des points d’arrêt ont été identifiés dans chaque commune, matérialisés par des panneaux de signalisation (un investissement de 20 000 € de la Communauté de communes). On s’inscrit sur une plateforme et l’on reçoit une carte d’auto-stoppeur ou un macaron de transporteur bénévole à placer sur sa voiture. Une expérimentation a été faite à Limeray, où les besoins avaient été identifiés grâce à une enquête locale, sous forme d’un minibus gratuit. Si le réseau rencontre son public, il pourrait être décliné ensuite en Rézo Seniors, et Rézo Pro. Pour renforcer l’aspect écologique de sa politique de mobilité, la Communauté de communes réfléchit à la mise en place de véhicules décarbonnés, et à des voies adaptées à la circulation douce.

 Source : La Nouvelle République – 07/02/2020

Les emplois verts en plein croissance dans la Région Centre-Val de Loire

On ne peut sans doute pas encore parler « d’économie verte », mais les emplois liés à l’environnement et au développement durable sont en croissance dans notre région. On pense bien sûr aux gardes-forestiers, agents d’entretien des espaces naturels, agents chargés de la police de l’eau, qui occupent des « métiers verts » par excellence. Mais la croissance porte surtout sur les métiers liés au développement des énergies renouvelables, ainsi qu’à ceux qui sont liés à une meilleure gestion des déchets, et à la correction de leur impact négatif sur notre environnement. Selon les chiffres de l’INSEE, on compte près de 7 000 emplois verts « directs », soit 0,7 % de l’emploi régional avec 0,9 % de l’emploi en Indre-et-Loire). Mais si l’on ajoute les emplois « verdissants » (141 000), comme ceux du bâtiment, en relation notamment avec les matériaux d’isolation des bâtiments, on atteint 148 000 emplois verts et verdissants en Région. Ces emplois sont en majorité masculins : 17 % de femmes dans les emplois verts, alors que les femmes représentent 49 % de l’emploi régional. Mais les femmes sont mieux représentées (36 %) parmi les ingénieurs et cadres techniques de l’environnement. L’âge médian des actifs est de 41 ans pour les emplois verts, et de 43 ans pour les emplois verdissants. Dans les métiers de l’assainissement, et du traitement des déchets, l’âge médiant est même de 38 ans. Dans les métiers verts, 3 salariés sur 4 disposent d’un contrat à durée indéterminée.

Source : La Nouvelle République – 10/02/2020

Montlouis-sur-Loire : les jardiniers de la P’tite Brosse en assemblée générale

Les adhérents du jardin partagé du quartier des Brossereaux, à Monlouis, ont tenu leur première assemblée générale le 7 février. Les co-présidents, Cécilia Denis et Xavier Fiorelli, ont félicité leurs compagnons de jardinage, avec lesquels ils se sont engagés depuis 2018. Il s’(agit en effet d’un projet collectif autour d’un lieu unique qu’ils cultivent ensemble. Les membres de l’association, outre l’entretien du jardin partagé, accueillent les enfants des écoles pour apprendre le jardinage, ou pour un atelier de création d’objets avec des matériaux de récupération. L’association assure en outre diverses animations : « discosoupe », conversations partagées, randonnée de l’automne, etc. Elle a mis en place un composteur pour les déchets biologiques, pour les habitants du quartier, avec des règles d’utilisation décrites à l’entrée du jardin. La P’tite Brosse a donc créé un lieu de travail en commun et d’échange de savoir-faire, dans la convivialité.

Source : La Nouvelle République – 11/02/2020

Pas de trace de loup en Touraine, pour l’instant

Un loup a été vu début février dans l’Indre, à Chasseneuil. A-t-il pu fouler les terres de Touraine ? C’est une hypothèse, peu probable, mais en tout cas les agents de l’Office Français de la Biodiversité gère minutieusement les traces dans le sol et les touffes de poils laissées par l’animal. Le passage du loup est exceptionnel, dans la Région : en 2019, un loup avait été aperçu en Eure-et-Loir, en plein mois d’août. Ces passages sont le fait de loups isolés, ayant quitté une meute, le plus souvent à la fin de l’hiver. Ils peuvent faire couramment 50 km par jour. Si on ne compte que 530 loups en France, basés dans les Alpes, les Vosges et le Massif Central, de nombreux signalements sont portés à la connaissance de l’OFB, le plus souvent à tort, car concernant en fait des chiens-loups. Le loup est reconnaissable notamment à ses oreilles courtes et arrondies, et à son masque facial blanc. 

Source : La Nouvelle République – 11/02/2020

Edition 2019 des Trophées de Touraine Propre : la SEPANT récompensée

Les Trophées de Touraine Propre sont attribués depuis 13 ans à celles et ceux qui portent des actions en faveur de la prévention et de la réduction des déchets en Indre-et-Loire, dans différentes catégories : associations, artisans, collectivités, commerces, entreprises, établissements scolaires, filière agricole, métiers d’art. Le 12 février, ces trophées ont été remis aux lauréats lors d’une cérémonie à la Chambre d’Agriculture, par le président du Syndicat Mixte Touraine Propre, Jean-Luc Galliot. Dans la catégorie « associations » ont été récompensés Solidarauto à Joué-lès-Tours, un garage solidaire qui utilise autant que possible des pièces détachées de réemploi, et la SEPANT, pour la création d’un site internet interactif permettant de repérer tous les acteurs de la réparation et du réemploi des équipements électriques et électroniques, de l’électro-ménager à la téléphonie. La collectivité récompensée cette année est la Communauté de communes Touraine Est Vallées, pour son implication dans la lutte contre le gaspillage alimentaire, dans les établissements scolaires et dans les Ehpad.

 Source : La Nouvelle République – 14/02/2020

Rénovation énergétique : un guichet unique en Indre-et-Loire

La société d’économie mixte « Centre-Val de Loire Energies » vient d’être créée, à l’initiative du Conseil régional, afin d’offrir des solutions de rénovation énergétique à tous les habitants, que ce soit à la ville ou à la campagne. Cet opérateur unique doit apporter aux particuliers une offre complète de conseils, diagnostics, suivis post-travaux, et prêts. Il s’agit de dépasser une offre jusqu’alors décousue, peu claire, laissant des quartiers entiers dépérir faute d’entretien et de rénovation, alors qu’une grande partie des enveloppes publiques restaient non consommées. La nouvelle société d’économie mixte est adossée à une société de tiers-financement. Elle bénéficiera d’un maillage de plateformes territoriales en cours de déploiement pour pouvoir accueillir le public. Les structures partenaires sont les inter-communautés, la Métropole de Tours, le réseau immobilier Procivis, ou encore la Caisse d’Epargne Loire-Centre. Le siège de « Centre-Val de Loire Energies » est fixé à Blois, et son président est Charles Fournier, vice-président du Conseil régional en charge de la transition écologique et citoyenne.

 Source : La Nouvelle République – 18/02/2020

Gestion des déchets : coalition entre Amboise, Vendôme et Blois

Alors que la gestion des déchets est en crise en Indre-et-Loire, avec notamment la fermeture programmée, pour la gestion des déchets non recyclables, des centres d’enfouissement de Chanceaux-près-Loches (en 2023) et de Sonzay (en 2032), le SMITCOM d’Amboise a décidé de s’associer pour ce traitement des déchets non recyclables avec Valéco, syndicat mixte propriétaire de l’incinérateur de Blois, dont la gestion est confiée au groupe Suez. La stratégie du Syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures ménagères (SMICTOM) comporte trois dimensions : une collecte unifiée pour l’est Touraine, dans le cadre d’un rapprochement (difficile) entre la CC du Val d’Amboise, et celles de Bléré-Val de Cher, et du Castelrenaudais ; une copropriété de l’incinérateur de Blois, qui garantit le traitement de 40 000 tonnes de déchets par an, dans le cadre d’une intégration dans Valéco ; et la prévision de la participation à un centre de tri de troisième génération, dans le cadre d’une Société publique locale créée par 11 intercommunalités de l’Indre-et-Loire et de la Sarthe. Pour le Val d’Amboise, c’est Valéco qui sera l’actionnaire de cette structure, qui sera en capacité de tout trier (y compris des emballages) pour 900 000 habitants de trois départements différents.

Source : La Nouvelle République – 18/02/2020

Tours : inauguration de la chaufferie biomasse du Menneton

Au Menneton, rue du Champ-de-Tir, la chaudière de la nouvelle chaufferie biomasse construite par Tours Métropole a été symboliquement allumée le 18 février, même si elle ne sera mise en service effectif qu’une semaine plus tard. Construite par Engie Cofely et gérée par Engie Solutions, cette centrale a coûté 21 millions d’€. Les élus présents, dont Jean-Luc Galliot, vice-président de Tours Métropole (à 4 semaines de la fin de son mandat), cette construction répond à deux axes de développement de la Métropole : les énergies renouvelables, d’une part, et les économies d’énergie d’autre part : la chaufferie biomasse permettra selon lui d’éviter le rejet de 19 210 tonnes de gaz carbonique par an, par rapport à une centrale thermique. Cela représenterait l’équivalent du chauffage de 800 bâtiments. La chaufferie biomasse consommera 260600 tonnes de bois, récolté dans un rayon de 100 km. Elle alimentera d’abord les hôpitaux Bretonneau et Clocheville, des bâtiments universitaires, des résidences de Tours et de La Riche, puis étendra les secteurs desservis en fonction des travaux à venir. Sur le même site du Menneton, une seconde chaudière devrait être mise en service en 2021. 

Source : La Nouvelle république – 19/02/2020

La Riche : la ressourcerie La Charpentière, une pépinière de savoir-faire

Créée en avril 2015, la Ressourcerie la Charpentière est devenue le haut-lieu de la réparation et de la réutilisation : de la rénovation de meubles à la remise en service de matériels électriques ou d’informatique, par exemple. Un garçon de 14 ans a réé un atelier de peinture de disques en vinyle, et de leur équipement avec un mécanisme d’horlogerie. Un atelier cuisines du monde est proposé par une mère de famille. D’autres ateliers ont lieu régulièrement : relooking de meubles, couture, bijoux et perles, valorisation d’appareils électriques… Des journées portes ouvertes permettent périodiquement d’écouler les produits récoltés et souvent réparés à la Ressourcerie.

Source : La Nouvelle république – 25/02/2020

L’Office français de la biodiversité fait face à de nombreuses missions

L’Office français de la biodiversité (l’OFB) est né, de par la loi du 24 juillet 2019, de la fusion entre l’Agence française pour la biodiversité (AFB, ex-ONEMA), et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Son siège est installé dans les locaux de l’ex-ONCFS à Montbazon. A la tête du service se trouve Stéphane Loyau, qui dirigeait l’ONCFS depuis 2007, son adjoint étant François Joubert, qui vient de l’AFB. Une équipe de seize inspecteurs de l’environnement assume les diverses missions de cet établissement public à implantations territoriales dans chaque Département. Les inspecteurs de l’environnement ont un champ d’activité très vaste : d’abord constitué de missions régaliennes, la « police administrative et judiciaire », faite de contrôles sur le terrain, des armes à feu à la protection des zones humides ou des espaces naturels remarquables, ou d’enquêtes menées sur saisine soit d’un juge d’inscription, soit du procureur de la République (saisine conjointe avec la police ou la gendarmerie). Les trafics d’animaux sauvages, d’espèces protégées, des chardonnerets aux perce-neiges, constituent un exemple de ces enquêtes fréquentes confiées à l’OFB. Cet office a aussi une mission générale de surveillance, un rôle de vigie sur le terrain, que ce soit sur les épidémies pouvant toucher la faune, les trafics divers, la circulation intempestive des engins à moteur dans les espaces protégés, sans oublier la police de l’eau et des milieux aquatiques. Les agents de l’OFB disposent des compétences du code de sécurité intérieure pour les armes de catégories B et C, peuvent notifier des rappels à la loi, et sont habilités à faire des réquisitions.

Source : La Nouvelle République – 26/02/2020

Le patrimoine sensoriel des campagnes protégé par la loi

Le Parlement français a adopté le 30 janvier 2020 à l’unanimité une loi reconnaissant les bruits et les odeurs de la campagne comme patrimoine sensoriel. Il ne sera plus possible de porter plainte pour « troubles anormaux de voisinage » contre le chant du coq, le son des cloches, les effluves de crottin, le chant des cigales, ou pour faire éloigner un troupeau de vaches loin de son environnement. Les plaintes judiciaires provenant de néo-ruraux se multipliaient ces dernières années, provoquant l’incompréhension, et suscitant l’initiative du Député Pierre Morel-à-L’Huissier. Le texte prévoit que sera dressé un inventaire par région des bruits et odeurs les caractérisant, à protéger au nom du patrimoine sensoriel.

Source : Supplément Terres Agricoles de la Nouvelle République – 27/02/2020

Climenvi : un projet régional pour aider les vignerons à s’adapter au changement climatique

Le projet Climenvi est destiné à recenser toutes les solutions d’adaptation au changement climatique dans les vignes, en s’appuyant sur trois exploitations agricoles pilotes, à Meusnes (Loir-et-Cher, Chinon (Indre-et-Loire), et Sancerre (Cher). Ce programme scientifique se déroule sur 4 ans (2018-2022). Il bénéficie d’un partenariat européen pour l’innovation, d’un financement par des fonds européens Feader, et du Conseil régional Centre-Val de Loire. Il compte parmi de nombreux partenaires des chambres d’agriculture départementales, l’Université de Tours, Météo France, l’Institut de la vigne et du vin. La première phase a consisté les indicateurs climatiques et agro-climatiques en lien avec la vigne (stade de débourrement, stress hydrique, risque de mildiou, etc.), rapportés par les trois exploitants agricoles pilotes. Puis de projeter les indicateurs selon les différents scénarios de changement climatique (de + 2,5° à + 4°), si l’on ne changeait rien d’ici 2030. Ensuite de confronter des solutions d’adaptation aux réalités des exploitations agricoles, afin d’identifier les outils stratégiques et les outils de formation ; sachant que chaque exploitation pourra adopter une stratégie différente, comme on le constate face au risque de gel : s’équiper de moyens de lutte, ou jouer sur la taille de la vigne ou le travail du sol, etc. La quatrième et dernière phase sera consacrée à des propositions d’actions concrètes pour la réduction des émissions de CO2 dans la conduite des exploitations, afin d’impliquer les viticulteurs en tant qu’acteurs dans la lutte contre le réchauffement climatique. Les données recueillies vont alimenter un logiciel, qui sera une « boîte à outils » dans laquelle chaque viticulteur pourra identifier ses propres solutions, en entrant les données climatiques, agrochimiques, et propres à son exploitation.

Supplément Terres Agricoles de La Nouvelle République – 27/02/2020