L’INSEE vient de dévoiler ses chiffres sur la démographie sur dix ans (2007-2017), avec les projections sur 2018-2019). L’Indre-et-Loire dépasse les 600 000 habitants (606 511), dont la moitié est domiciliée dans la Métropole tourangelle. Celle-ci gagne environ 1 000 habitants par an depuis 2011 (au lieu de 500 habitants par an entre 2006 et 2011), un rythme un peu plus faible que pour la Métropole orléanaise (+ 1 700 habitants par an). Sur la Métropole, presque toutes les villes (sauf Saint-Cyr-sur-Loire) gagnent en population. Hors Métropole, les Communautés de commune situées à moins de 30 minutes de Tours ont une forte croissance démographique : le Montlouisien, mais surtout la Vallée de l’Indre qui bat les records à Esvres-sur-Indre, Veigné, Montbazon, Monts (qui a 1 500 habitants de plus que Loches), et Pont-de-Ruan. Plus loin, dans le Chinonais, le Lochois ou le nord-ouest tourangeau, en revanche, la population ne fait que se maintenir, ou décroitre. Cette situation interpelle les aménageurs du territoire, et pose le problème de l’égalité d’accès aux services quelle que soit la commune de résidence. Elle pose le problème également d’une urbanisation « en nappe » autour de la Métropole tourangelle, les communes y ayant créé de nombreuses ZAC, entrainant de gros prélèvements sur les espaces agricoles et naturels.