A la suite de l’incendie qui s’était déclaré le 30 juin sur le site de l’agence Suez de Joué-lès-Tours, qui selon le groupe Suez s’était déclaré dans une zone de rétention extérieure contenant des emballages vides souillés ainsi que des chiffons, des pots de peinture et des solvants, l’inspection des installations classées a missionné la société Socotec pour « réaliser une analyse post-accidentelle afin d’estimer les conséquences de l’incendie sur l’environnement et sur la santé des riverains ». Socotec doit donc se présenter chez les riverains du site Suez, muni du courrier de la Préfecture, afin de procéder à des analyses complémentaires par prélèvement de sols et de végétaux. En effet, une première analyse avait conclu au mois d’août que les gaz toxiques produits lors de l’incendie (CO, CO2, acroléine) n’avaient pas dépassé les seuils de toxicité, elle avait précisé que les substances émises lors du sinistre s’étaient principalement dispersées vers des zones résidentielles en direction du sud-est. Des zones de jardins, dont les habitants ont consommé les légumes produits durant tout l’été. Tout en se déclarant confiante sur les résultats des analyses, la Préfecture souhaite que les pollutions possibles des sols et de la végétation à la suite de l’incendie soient clairement identifiées.