Revue de presse des actualités locales - Mai 2021

La Celle-Saint-Avant : un collectif s’oppose à une carrière de sable

La Société GSM projette d’ouvrir une nouvelle carrière de sables et graviers à La Celle-Saint-Avant, au sud-est de la commune, sur 25 hectares, pour une durée de 25 ans, et pour une production moyenne prévue de 90 000 tonnes par an. C’est en réaction contre ce projet que s’est constitué le collectif « Graine de Celle Saint-Avant », hostile au volume du projet, et invoquant le vivre ensemble pour demander que la Société GSM réduise les nuisances sonores et environnementales. Même si la commune, ainsi que la Communauté de communes Loches Sud-Touraine, se sont déclarées favorables au projet, Le trajet des camions fait débat, avec la proximité des maisons, les difficultés de circulation et les nuisances sonores. La création d’un étang de 10 hectares suscite également des discussions, en raison de la crainte de voir le niveau de la nappe, des puits et des autres étangs baisser. D’où une demande mesure permanente des niveaux d’eau, et de comblement de la carrière en fin d’exploitation. Une première enquête publique a eu lieu, à l’occasion de laquelle le commissaire-enquêteur a émis un avis favorable au sujet de l’autorisation environnementale. Une seconde enquête publique est en cours, sur la modification du plan local d’urbanisme de la commune. Au final, ce sera la Préfète qui tranchera. Le Collectif, au-delà des consultations formelles, demande qu’il y ait un véritable débat avec la société locale, et une vraie négociation avec la Société GSM.

(source : La Nouvelle République – 03/05/2021)

Qualité de l’eau du robinet en Indre-et-Loire : 7 % des consommateurs reçoivent une eau polluée

Sur la base des relevés effectués par l’Agence Régionale de Santé, et de l’analyse faite par l’association UFC Que Choisir, il apparait que 93 % des consommateurs d’Indre-et-Loire reçoivent une eau conforme aux critères sanitaires. En revanche, 7 % des consommateurs d’Indre-et-Loire reçoivent une eau non conforme à certains critères sanitaires. Les contaminations possibles sont en premier lieu dues aux pesticides d’origine agricole, notamment les herbicides. Ils sont présents en trop grande quantité dans l’eau de certaines communes rurales : Charnizay La Celle-Guénant, Le Petit-Pressigny, Saint-Flovier ; Le Louroux, Manthelan, Louans ; Sonzay ; Souvigné ; Saint-Aubin-le-Dépeint ; Tournon Saint-Pierre. La présence de nitrates constitue la seconde cause non-conformité des eaux distribuées. La troisième est la présence de sélénium dans cette eau : les dépassements concernent Fondettes, La Ville-aux-Dames, Sainte-Catherine-de-Fierbois. Les études de l’UFC Que Choisir ont été faite en partenariat avec Générations Futures, et les deux associations pointent les limites des analyses officielles quant à la détection des pesticides. En effet, il existe plus de 750 molécules différentes de pesticides, et la recherche dans l’eau distribuée ne concerne que 119 molécules, en Indre-et-Loire, en fonction des listes élaborées par l’Agence Régionale de Santé. Ce spectre des analyses apparait donc clairement insuffisant.

(source : La Nouvelle République – 04/05/2021)

COP régionale : première signature d’un accord COP au Conseil régional

Un premier accord COP vient d’être validé par le Président de la Région Centre-Val de Loire. La COP régionale a été initiée en septembre 2019, s’inspirant d’une initiative de la Métropole de Rouen, prise dans le prolongement de l’Accord de Paris sur le climat. Elle constitue le premier projet de cette ampleur sur les questions climatiques, à l’échelle d’une région. Elle associe des financements publics, (Région, ADEME, Banque des Territoires, …), des financements privés, des contributions « citoyennes », en vue de la prise d’une série d’engagements en faveur de la sobriété énergétique, afin de limiter les effets du changement climatique. La COP régionale associe plus de 250 acteurs engagés (organisations, entreprises), 315 « COPérateurs individuels, et a donné lieu à 35 coalitions thématiques. 42 engagements ont été déposés auprès du Conseil régional, portant surtout sur la mise en performance énergétique de nombreux bâtiments publics, grâce au plan de relance, ou à des actions dans le cadre de l’économie circulaire. Un examen des accords passés sera fait tous les deux ans, avec une évaluation de ces accords.

(source : La Nouvelle république – 05/05/2021)

Tours : deux faucons pèlerins aperçus au Rives-du-Cher

Les faucons pèlerins utilisent les rebords de falaise comme point d’observation, ou pour nicher. Les deux faucons pèlerins qui ont été aperçus aux Rives-du-Cher ont choisi une terrasse des tours jumelles de la Place de Verdun, à 68 mètres d’altitude. L’un d’eux était déjà hébergé sur cette tour l’an passé. Par ailleurs, un faucon pèlerin a été, les années précédentes, installé sur la Cathédrale de Tours, de l’automne jusqu’au printemps, mais n’a pas été aperçu à nouveau récemment.

(source : La Nouvelle République- 05/05/2021)

Preuilly-sur-Claise : un projet de création de parc photovoltaïque

Une enquête publique a eu lieu (du 6 mars au 8 avril 2021) portant sur l’implantation d’un parc photovoltaïque, à Preully-sur-Claise, au lieu-dit Les Ragots. Le projet porte sur une puissance maximale de 8,07 méga-watts. Il s’étendrait d’une part sur 3,5 hectares d’un site industriel (usine Dennery) dont une partie des bâtiments seraient démolis, d’autre part sur 5,5 hectares de terres agricoles, qui seraient louées au promoteur du parc photovoltaïque, la Société Total Quadrant. Le commissaire-enquêteur a donné un avis favorable au projet. Cependant il apparait que l’environnement du projet devrait être amélioré : le site se trouve à proximité immédiate de la Chapelle de tous les Saints, classée monument historique, et d’un jardin public comportant des arbres centenaires. Lors de l’enquête publique, il a été suggéré qu’au lieu de construire un mur autour du parc photovoltaïque le long de la route, un écran végétal soit plutôt installé, pour valoriser l’environnement immédiat. D’autres propositions portent sur la création par le promoteur du parc d’une activité d’incubateur d’entreprises, dans l’un des bâtiments industriels, qui serait conservé. Les oppositions au projet n’ont en revanche guère été mise en valeur dans le rapport d’enquête publique.

(source : La Nouvelle République – 08/05/2021)

Parçay-sur-Vienne : conflit local autour de l’extension d’une carrière

A Parçay-sur-Vienne, comme à La Celle-Saint-Avant, le sable de la vallée de la Vienne suscite la convoitise des entreprises spécialisées dans ce gisement de matériaux pour le bâtiment. Ici, c’est la Société LafargeHolcim, implantée sur la commune depuis 2011, qui voit son exploitation arriver à échéance, et qui a élaboré un projet d’extension sur 5 ans et sur 11 hectares au lieu-dit La Grange. Ce projet a provoqué une vive tension dans la commune, la démission d’un maire, la création de l’association « Grain de Sable » opposée à de nouvelles carrières dans la commune (deux autres projets de carrières y sont en gestation). Le conseil municipal a voté contre le projet LafargeHolcim en l’état. Selon Patrick Lepeska, le président de l’association « Grain de Sable », si on ne s’oppose pas aux projets de carrières, ce sont 105 hectares de terres agricoles qui vont disparaitre dans la commune, qui connaitra une série de nuisances environnementales. LafargeHolcim réplique en annonçant des dispositions en faveur des paysages et de la biodiversité (création de haies, et de deux plans d’eau), et contre le bruit (convoyeurs à bandes électriques, moins bruyants que les camions, pour acheminer les matériaux vers l’installation de traitement). En dépit de l’avis favorable du commissaire-enquêteur au projet de nouvelle carrière, un arrêté préfectoral vient de proroger l’instruction du dossier jusqu’à la fin de 2021. Pour Patrick Lepeska et ses amis, ce n’est qu’une trêve dans la guerre contre de nouvelles carrières à Parçay-sur-Vienne.

(source : La Nouvelle République – 10/05/2021)

Luynes : un terrassement très controversé au-dessus de la Vallée des Traits

A Luynes, la SARL « Aflu Loc » a fait l’acquisition, dans la zone industrielle des Pins, de l’ancien site industriel Marcadet, afin d’y installer une plateforme de stockage de palettes, et de stationnement de véhicules pour l’entreprise Derichebourg. Pour cela, tout un massif arboré séparant le site industriel de la Vallée des Traits (un joli espace naturel de cette commune), a été détruit, et des quantités de matériaux (de l’ordre de 215 000 m3) ont été apportés, pour effectuer des terrassements en surplomb. Les riverains et les défenseurs des paysages se sont indignés, d’autant que le chantier a été bruyant et polluant, et que la pollution visuelle demeure, rendant impossible la location des gites ruraux situés en contrebas. La Mairie a pourtant autorisé (ou régularisé) ces travaux, et prescrit une re-végétalisation du site occupé par la Société Aflu Loc, au terme de sa restructuration : c’est ce qu’elle a répondu à la SEPANT, qui s’inquiétait, comme les riverains, de la forte dégradation de l’environnement local, précisant que les services de l’Etat ne s’étaient pas opposés à cette autorisation de travaux très controversée.

(source : La Nouvelle République – 12/05/2021)

Chambray-lès-Tours : des légumes et des fruits produits en permaculture

Une nouvelle exploitation agricole en permaculture s’est créée à Chambray-lès-Tours, enrichissant l’offre bio et locale de fruits et légumes. Les nouveaux exploitants, Pierre Morand et Emilien Thillet, disposent d’un hectare à La Coudre, à l’est de la commune, et de 1 700 m2 au centre,Il est expliqué que les biodéchets représentent  Avenue de la République, avec une petite serre, et une halle « Aux Raisons de la Terre » où ils vendent leur production deux fois par semaine. Ils attestent que leurs cultures sont assurées sans labour, sans chimie de synthèse, avec 100 % de travail à la main. Une large gamme de fruits et légumes est proposée, des pommes de terre et des fèves, aux tomates ou aux fraises.

(source : La Nouvelle République – 14/05/2021)

Ballan-Miré : des gilets verts au secours de l’environnement

Sur le marché de Ballan-Miré, le 9 mai, des personnes en gilets verts étaient présents, non pas pour un mouvement revendicatif, mais pour distribuer des sachets de graines de jachères fleuries. C’étaient des membres de l’association « Pour un cadre de vie préservé à Ballan-Miré » qui ont choisi cette tenue pour certaines de leurs actions, comme le nettoyage des déchets sauvages, « tous à vos brouettes », programmé en mai. Là, l’association a tenu un stand pour parler de jardinage, et surtout de déchets, dont il faut alléger le poids, notamment pour les biodéchets issus de nos jardins. Il a été expliqué que les bio-déchets représentent de 40 % à 60 % du contenu de nos poubelles, lequel représente 568 kg par habitant en moyenne. Quelques pistes ont été présentées sur ce stand pour l’entretien des jardins familiaux (deux types de broyeurs ont été présentés), et pour encourager le « consommer local » à Ballan-Miré. Le stand sera à nouveau installé le 11 juin, à l’occasion de la quinzaine du développement durable. Dans l’immédiat, plusieurs ballanais, séduits par les diverses activités de ‘Pour un cadre de vie préservé à Ballan-Miré », ont adhéré à l’association.

(source : La Nouvelle République – 15/05/2021)

Gaspillage alimentaire : un projet d’atelier de transformation de produits alimentaires

La Banque Alimentaire de Touraine a organisé à Saint-Pierre-des-Corps un vide-grenier géant, avec environ 300 stands, dans le but de financer la création d’un atelier de transformation de fruits et légumes, en partenariat avec l’association « La Belle et la Blette ». La prise de conscience de la nécessité de créer cet atelier vient du constat que l’on arrive à récupérer des produits chez les fournisseurs, mais on a à peine le temps de les amener à la Banque Alimentaire qu’il faut les apporter à la déchetterie, car ils sont en fin de vie, ou trop fragiles. Ainsi, deux tonnes et demi de fraises ont été balancées car trop fragiles, alors que dans l’atelier de transformation elles auraient pu être transformées en soupes, en coulis, en sorbet, en confiture, en plats préparés… Cette initiative permettrait d’offrir aux bénéficiaires de la Banque Alimentaire une plus grande diversité alimentaire et une meilleure qualité nutritionnelle. L’atelier de transformation permettra la création de trois postes à temps plein, et des partenariats avec les acteurs de la réinsertion sociale.

(source : La Nouvelle République – 22/05/2021)

Chanceaux-sur-Choisille : « Sauve qui plume » soigne toujours les animaux sauvages

L’association « Sauve qui plume », basée à Chanceaux-sur-Choisille, est le seul centre de sauvegarde de la faune sauvage dans le Département d’Indre-et-Loire. Créée en 2005 par Thérèse et Yves Sionneau, elle recueille les oiseaux en détresse : passereaux, chouettes hulottes, hiboux moyen duc, etc. et les petits mammifères : hérissons, lérots, écureuils. Les animaux sont le plus souvent apportés par les gens qui les ont trouvés : soit qu’ils soient blessés, soit des juvéniles trouvés sans leurs parents. Les animaux, généralement apportés dans des boîtes en carton, reçoivent des soins (par l’association, ou par un vétérinaire), sont mis en observation et nourris. Puis ils sont mis dans un enclos, pour vois s’ils se débrouillent et deviennent autonomes, ce qui signifie qu’ils pourront être relâchés dans la nature. Car « Sauve qui plume » tient à relâcher les animaux dans un milieu spécifique, en fonction de leur mode de vie : par exemple des lisières boisées pour les chouettes hulottes, ou de vieilles granges pour les chouettes effraies. Pour que ce retour dans la nature se passe bien, il faut que l’animal n’ait pas été « imprégné » par l’homme. S’il a été habitué à l’homme, il n’a plus peur de lui et il perd le réflexe de s’enfuir, essentiel pour sa survie. Donc, pas de caresses et de mots doux aux animaux soignés, dans ce centre de sauvetage. 1 350 pensionnaires ont été a accueillis par « Sauve qui plume » en 2020.

(source : la Nouvelle République – 25/05/2021)

Réseau cyclable de la Métropole tourangelle : insuffisant, pour le Collectif cycliste 37

Le Collectif cycliste 37 a fait part de sa déception au sujet du référentiel technique des aménagements prévus par Tours Métropole Val de Loire pour faire de ce territoire une zone de déplacements adaptés à une mobilité douce. Notant un manque d’ambition de la métropole en ce domaine, de l’avis du Collectif cycliste 37, certains aménagements sont contestés, alors que le choix des itinéraires n’appelle pas d’opposition. Le Collectif pointe le trop grand nombre de bandes cyclables et de zones partagées, et pas suffisamment de pistes où la chaussée est entièrement réservée aux vélos, contrairement aux bandes cyclables. Le Collectif veut sortir du trottoir partagé entre piétons et cyclistes, pour aller vers des « autoroutes à vélo », où la vitesse se situe entre 20 et 25 km/h. La présence de pistes larges, mono ou bi-directionnelles, devrait permette d’inciter les personnes encore réticentes face à la cohabitation forcée avec les véhicules motorisés, à se mettre en selle. Or actuellement, seulement 3 % des déplacements se font à vélo, alors que le plan de déplacement urbain à pour objectif les 9 % en 2023. Le Collectif cycliste 37 note qu’à Tours même il y a quelques belles réalisations, comme le Pont Wilson et la rue Buffon, mais qu’il n‘y a pas de réseau cyclable : il faudrait que la Ville prenne le sujet à bras-le-corps. Christophe Boulanger, vice-président de Tours Métropole chargé des mobilités, a répondu que le référentiel proposé n’était qu’une ébauche, qu’il convient d’être ambitieux (le Conseil métropolitain a prévu 6 millions d’euros d’investissement pour le réseau cyclable, mais qu’il faut aussi tenir compte de la réalité : dans beaucoup de rues, on n’a pas la possibilité de mettre en place des pistes cyclables sanctuarisées.

(source : La Nouvelle République – 26/05/2021)

Bossay-sur-Claise : une transhumance entre Berry et Touraine

Le berger Jimmy Bernard, de Preuilly-sur-Claise, est très soucieux d’éco-päturage. Travaillant dans un élevage ovin de l’Indre, à Martizay, à la milite de l’Indre-et-Loire, il pratique la rotation de pâturage sur de nombreuses parcelles. Les animaux n’y restent que 4 à 6 jours, afin de favoriser la repusse rapide de l’herbe, et limiter les plantes parasites. Certains voisins confient du reste aux moutons la tonte de leurs pelouses, afin d’éviter la tondeuse ou la débroussailleuse. Certaines races locales, comme la solognote ou la berrichonne de l’Indre, sont particulièrement bien adaptées à ce rôle de tondeuses. Pour aller vers d’autres pâturages, une mini-transhumance annuelle de 350 ovins se déroule à la mi-mai entre Martizay et Bossay-sur-Claise. Le berger note que l’éco-pâturage est une technique respectueuse de l’environnement, qui est déjà pratiquée dans les Conservatoires d’espaces naturels, aux abords d’autoroutes ou de centrales nucléaires, etc. et souhaite que cette pratique se développe en région, aussi bien dans les espaces publics que chez les particuliers. Une autre transhumance de plaine a eu lieu le 23 mai à l’initiative des « Bergers de la Veude », sur 17 km entre Chaveignes et Rilly-sur-Vienne, précédée de deux chevaux de trait, et accompagnée par plusieurs dizaines de randonneurs, jusqu’à un espace naturel sensible du Département, qui bénéficie d’une gestion spécifique (tonte tardive) en raison de la présence d’orchidées.

(source : La Nouvelle République – 26/05, 28/05/2021

La jussie, plante invasive : l’arracher pour retrouver la rivière

Venue d’Amérique du Sud, la jussie a colonisé les rivières, les décorant avec le jeune vif de ses fleurs et le vert clair de ses feuilles. Mais cette plante invasive est l’ennemi des pêcheurs, qui depuis quelques années ont donné l’alerte, via leur fédération départementale. La jussie crée une barrière physique entre la berge et l’eau, parfois sur 20 mètres de large, et sur plusieurs centaines de mètres de linéaires du cours d’eau. L’éco-système est également malmené par la jussie, qui prive de lumière et d’oxygène les parties de la rivière situées en-dessous. La navigation est également contrariée. D’où la nécessité de recourir à un arrachage systématique, comme celui que pratique le NEC (Nouvel Espace du Cher) depuis 2015 dans la partie aval de cette rivière, avec des moyens mécaniques. En effet, à la suite de plusieurs années d’arrachage complet, la jussie « se fatigue », et on n’a plus besoin que d’un entretien manuel, que peuvent assurer les pêcheurs, ou des entreprises d’insertion.

(source : La Nouvelle République – 29/05/2021)