Revue de presse des actualités locales - Août 2021

Monts : une opération inédite de collecte des déchets au profit du Téléthon

Une opération dénommée « PouBelle ma Ville » aura pour objectif de collecter le maximum de déchets, en plastique ou en verre, et de les valoriser au profit du Téléthon. Cet événement original est à l’initiative de l’adjoint au maire de Monts, chargé de l’environnement et du développement durable. Pour le réussir, la municipalité a fait appel à plusieurs partenaires : la COVED, qui mettra à disposition une benne de 30 m³, ainsi que des sacs-poubelles et des gants ; l’association « Les Tontons filmeurs », un collectif de professionnels du cinéma, dont l’objet est de démocratiser l’accès au cinéma, et qui ce jour là mettront à la disposition du public un container à verre original, où l’on pourra suivre par le trou où l’on jette les bouteilles leur cheminement dans le container. Les collectes des déchets se feront à pied ou à vélo, sur des cheminements proposés par le service des espaces verts et des associations locales de randonnée, de parents d’élèves et par le Collège Val de l’Indre, très impliqué dans la défense de l’environnement. Chaque groupe sera piloté par un élu municipal, et les déchets collectés seront comptabilisés en volume et en poids au point de rassemblement, près de l’Espace Cocteau. Les déchets triés seront vendus au profit du téléthon. Source : La Nouvelle République – 31/08/2021

Indre-et-Loire : le transport des élèves handicapés se met au vert

Le transport scolaire des élèves et étudiants en situation de handicap est assuré par le Département, en Indre-et-Loire ; il y consacre un budget de 3,5 millions d’euros par an. Le Département se met au vert, a annoncé le Président du Conseil Départemental, Jean-Gérard Paumier. En effet, à compter du 1er septembre, la collectivité a fait appel à son prestataire de service pour mobiliser plus de 100 « véhicules propres » et verdir sa flotte automobile de 160 véhicules dans une proportion de plus de 50 % à l’horizon 2022. Le prestataire, Mobi Val de Loire, basé à Château-Renault, va se doter de véhicules électriques et de véhicules hybrides, pour le transport de plus de 60 élèves et étudiants handicapés. L’aide du Département sera de l’ordre de 0,30 euro du kilomètre pour ces trajets domicile-établissement scolaire. Le Département souhaite introduire dès que possible dans cette flotte des véhicules fonctionnant à l’hydrogène.

Source : La Nouvelle République – 30/08/2021

Charnizay : la ferme de Piquemouche cultive la biodiversité

Catherine et Thomas, qui travaillaient à Bruxelles, ont acquis en 2013 une fermette à Charnizay, au lieu-dit Piquemouche. Tombés amoureux de cette région, ils ont décidé de se reconvertir pour être en adéquation avec leurs convictions écologiques et humaines, et ils se sont formés à la botanique et à l’utilisation des plantes pour toutes sortes d’usages. Ils pratiquent la cueillette dans une grande prairie laissée à l’état sauvage, et à côté ils cultivent des plantes aromatiques et des arbustes. La transformation se fait par séchage pour les tisanes et dissolutions, la macération pour les huiles et la distillation pour les hydrolats (eaux chargées des principes actifs des plantes). La distribution se fait à la ferme ou en AMAP. Thomas et Catherine ont adhéré au programme « Des terres et des ailes » de la LPO, et ont bénéficié de conseils de la SEPANT concernant la biodiversité. Pour compléter cette démarche, la ferme de Piquemouche est équipée de panneaux solaires , d’une filtration naturelle des eaux usées, et d’un système de récupération des eaux de pluie.

Source : La Nouvelle République – 30/08/2021

Nouans-les-Fontaines : un collectif se mobilise contre deux projets éoliens

Un collectif d’une cinquantaine d’habitants de Nouans-les-Fontaines et de communes voisines s’est constitué en réaction a un vote du conseil municipal favorable à un double projet éolien : 4 au nord de la commune, route de Saint-Aignan, et 6 au sud, route de Châtillon. Une société exploitante, H2Air, a été retenue, les études préalables n’ayant pas encore débuté. Le collectif « Nouans sans éoliennes » a alerté les élus des communes voisines, la député Sophie Métadier et le sénateur Pierre Louault sur ce projet et l’existence d’un précédent projet rejeté en 2016 par arrêté du Préfet de région, après avis défavorable du commissaire-enquêteur, rejet massif de la population du secteur, en raison de l’impact du projet sur les populations d’oiseaux et de chauves-souris, et d’une étude paysagère lacunaire. Pour le collectif, c’est un gaspillage de dépenser pour des études sur un projet qui sera également rejeté, et un propriétaire de gîte rural à Nouans-les-Fontaines rappelle que les touristes viennent dans la Touraine du sud pour le calme dans une campagne préservée, où l’on rencontre une faune et une flore riches, une harmonie, que les éoliennes vont tuer. Le propriétaire d’une exploitation laitière craint des perturbations pour ses vaches avec les lignes de transport de l’électricité, mais aussi la perturbation pour les oiseaux. Contrairement à l’affirmation du Maire : « on a un territoire propice et un intérêt à le faire », les opposants jugent que le territoire ne se prête pas à l’implantation d’éoliennes. Le Maire estime qu’il faut développer les énergies renouvelables, pour des raisons climatiques, et que les parcs éoliens vont amener des ressources fiscales précieuses pour la commune. Une étude environnementale d’un an sera lancée à l’automne, pour détermine si les sites retenus sont exploitables, et s’il n’y a pas de contraintes environnementales insurmontables.

Source : La Nouvelle République – 27/08/2021

Tours : l’aménagement de la Place du Grand Marché en débat

La Ville de Tours et la Métropole (qui doit réaliser les travaux en 2022) ont engagé une démarche de « co-construction » de l’aménagement de la Place du Grand-Marché, à Tours (3 000 m2), à travers la tenue d’ateliers organisés avec les commerçants, puis avec les habitants et les associations. L’animation est assurée par un cabinet lillois, et un accompagnement des ateliers est fait par un programmiste et par des représentants des services des collectivités, qui sont là pour signaler les contraintes techniques, notamment liées aux réseaux d’eau, de gaz ou d’électricité. Les associations comme celle des habitants des quartiers Plumereau, Halles, Résistance et Victoire ne veulent pas que la Place du Grand Marché garde une diversité de commerces (un « anti-Plumereau »), et ne soit pas aménagée comme la Place de Châteauneuf, où l’on a visé uniquement l’agrandissement des terrasses des cafés, et où les trottoirs ne sont plus accessibles aux piétons. Pour la Place du Gand-marché, il est demandé de délimiter de façon concrète (avec des bacs à fleurs) une allée destinée aux piétons, aux personnes à mobilité réduite et aux poussettes ; et interdire la circulation des vélos et trottinettes dans l’espace piéton. La préservation des arbres est vivement demandée (alors que la Ville suspecte trois d’entre eux d’être malades), et non pas leu remplacement par de jeunes tiges dont la croissance prendra beaucoup de temps. Le maintien d’un axe de circulation nord-sud est souhaité. Dans l’ensemble les habitants réclament une place qui soit ouverte à la vie de quartier, et que les extensions de terrasses soient contenues.

Source : La Nouvelle république – 25/08/2021

Saint-Epain : à la découverte de la nature avec la SEPANT

Afin de mieux connaitre la biodiversité sur son territoire, la municipalité de Saint-Epain avait demandé un inventaire à la SEPANT (et la LPO), et dans le cadre de ce partenariat une sortie nature était organisée le 14 août pour les habitants de Saint-Epain, afin de les sensibiliser à la biodiversité locale. Les différents milieux ont été identifiés, de la plaine aux vallées parfois encaissées et aux plateaux. Ainsi, dans une grande prairie en jachère, les participants ont pu découvrir des plantes messicoles, qui font partie du patrimoine naturel de nos champs, et qui ont parfois des usages pharmaceutiques. De nombreux insectes, et notamment une vingtaine d’espèces de papillons différents, ont pu être identifiés grâce à l’accompagnatrice de la SEPANT.

Source : La Nouvelle République – 20/08/2021

Mettray : des camps nature avec Biodivercity

En février 2021, l’association d’éducation populaire Biodivercity a du quitter le Château de taillé, à Fondettes, où elle était hébergée depuis 2015, pour s’installer dans l’ancienne école maternelle de Mettray, avec ses ânes, ses abeilles, auxquels s’ajoutent quelques poules et lapins. L’association utilise un effet le vecteur de la médiation animale, vis-à-vis des publics de personnes handicapées ou âgées, mais aussi des enfants. En effet, Biodivercity organise des séjours sur 4 jours dans des mini-camps adaptés aux enfants de 6-10 ans et de 11-14 ans, sur différents thèmes « Grimpe d’arbres », « cabanes en forêt », « autour de l’apiculture » et « à la rencontre de l’âne ». Dans ce dernier camp, la matinée est consacrée aux soins aux soins prodigués aux animaux, et l’après-midi à la découverte de la nature en compagnie des ânes, sou la houlette d’une ânière et éducatrice à l’environnement.

Source : La Nouvelle république – 14/08/2021

Sorigny : recensement des mares sur la commune

145 mares et plans d’eau ont été recensées sur la vaste commune de Sorigny, par un conseiller municipal fils d’agriculteur, et né sur la commune, et qui l’a sillonnée en vélo pour effectuer ce recensement. En effet, dans le cadre de la révision du PLU, la préservation des ruisseaux et des mares figure parmi les grandes orientations en matière de protection des espaces naturels, agricoles et forestiers, afin de promouvoir les valeurs paysagères de la commune. Autrefois, chaque ferme et chaque hameau disposait de plusieurs mares afin d’abreuver le bétail. Aujourd’hui, celles qui restent accueillent une riche biodiversité avec des batraciens, ou bien des hérons et des tanches, dans ces lieux humides en général épargnés par les pesticides. Certains sites comportent plusieurs mares souvent très belles, comme par exemple le site des Dix-Arpents, très bien entretenu par l’association Nature et Environnement, avec une dizaine de mares observées.

Source : La Nouvelle République – 12/08/2021

Agroforesterie : un premier concours régional

L’agroforesterie regroupe tous les systèmes associant l’arbre à l’agriculture, se traduisant par des pratiques agro-écologiques qu’il est nécessaire de promouvoir, car elles présentent de nombreux atouts : stockage du carbone, préservation de la biodiversité, lutte contre l’érosion des sols, limitation du ruissellement des eaux, protection des cultures en période de forte chaleur, et bien sûr fourniture de produits variés, depuis le bois jusqu’aux aux fruits et aux fourrages. L’agroforesterie prend différentes formes : haies, prés-vergers, alignements d’arbres intra-parcellaires, notamment. Elle s’inscrit dans le développement d’une agriculture durable, associant performance économique et performance environnementale. En 2019 a été lancé le premier concours général agricole d’agroforesterie en Indre-et-Loire, dans le cadre d’une démarche régionale s’appuyant sur le réseau Réunir Af, l’A2RC (avec notamment Christophe Pinard, et le concours de plusieurs structures du territoire, telles la Chambre d’Agriculture, la SEPANT, le réseau InPACT 37 ou le Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine. Le concours se déroule en deux temps : organisation d’une sélection locale, qui en 2021 concerne la partie sud-ouest de la Touraine, avec 6 agriculteurs sélectionnés. Puis un jury national récompensera les lauréats du concours général agricole national, qui se verront remettre leurs prix à Paris lors du Salon de l’Agriculture de 2022.

Source : La Nouvelle République – 11/08/2021

La Membrolle-sur-Choisille : une AMAP solidaire et bien vivante

L’Association pour le maintien d’une agriculture paysanne (AMAP)de la Choisille est née en 2013 grâce à une rencontre entre trois familles de La Membrolle, le fondateur de l’AMAP de La Riche (« La Riche en bio »), et un maraîcher en cours d’installation. Les valeurs portées par ce petit groupement motivent bientôt d’autres familles, l’association a grandi et regroupent aujourd’hui une cinquantaine d’amapiens, dont certains ont à leur tour créé de nouvelles AMAP ailleurs. Les produits se sont diversifiés : avec d’abord les produits maraîchers bio des Jardins de la Butte, à Bueil-en-Touraine (10 hectares, dont 5 000 m2 de serres dédiées au maraîchage, et 1 000 m2où gambadent des poules pondeuses labellisées « Nature et Progrès ». Puis sont venus un éleveur de volaille, « la Gaule Dorée », une ferme pédagogique de production de fromage de chèvre, la Ferme du Cabri au Lait, et un producteur de miel, Les Abeilles de Papae. La variété des produits offerts a encore augmenté avec l’arrivée d’autres producteurs, comme un cultivateur d’asperges, ou un fabricant de tofu, le Chat des Champs. Un contrat engage réciproquement les professionnels et les amapiens » : les premiers promettent une production annuelle ou saisonnière de qualité respectant les labels bio, tandis que les seconds s’engagent à des commandes annuelles ou trimestrielles, à un tarif permettant la survie des exploitations. Les adhérents de l’AMAP récupèrent leurs commandes chaque vendredi avec leurs propres contenants, pour éviter de gaspiller des emballages, et occasionnellement participent à des chantiers participatifs, pour mieux connaitre le travail à la ferme..

Source : La Nouvelle République – 07/08/2021

Energie solaire : une société coopérative d’intérêt collectif propose des kits solaires

Le bureau d’étude de Solarcoop vient de s’installer dans le village de Crissay-sur-Manse, dont est originaire l’un de ses fondateurs. Solarcoop est une société coopérative d’intérêt collectif de création récente, regroupant de jeunes retraités et des professionnels de l’énergie solaire. Elle a pour objectif de favoriser la production d’électricité via des kits photovoltaïques à monter soi-même, et à poser au sol, ou sur un toit. Cela permet de couvrir l’alimentation des appareils fonctionnant en journée, et se branchent directement sur une prise électrique pour alimenter le réseau électrique privé des personnes qui s’en sont dotées. L’énergie produite est de 600 à 800 kWh par an pour un kit à deux panneaux. Cela réduit la facture d’électricité d’environ 100 € par an pour un investissement de l’ordre de 1 000 €. Pour la coopérative, l’idée est de démocratiser le solaire en adoptant une démarche « vertueuse » de production individuelle, avec des distributeurs français, des produits de qualité, des panneaux ayant une durée de vie de 30 ans et un temps de retour énergétique inférieur à 3 ans, et un recyclage des panneaux garanti. La coopérative va déployer prochainement une activité de conseil, pour guider les particuliers qui souhaitent installer une centrale photovoltaïque à leu domicile.

Source : La Nouvelle république – 02/08/2021