Mise en chômage du Cher : trois semaines pour entretenir la rivière

Du 30 septembre au 20 octobre, Tours Métropole, en coordination avec le NEC (syndicat du Nouvel Espace du Cher) mène des travaux sur les infrastructures situées sur le Cher : entretien des deux barrages de Rochepinard, contrôle des 8 kilomètres de digues. Pour cela, la rivière a été mise en chômage, le niveau d’eau ayant été abaissé le plus bas possible. Le syndicat NEC doit préserver la continuité écologique du Cher et préserver les milieux aquatiques pendant les travaux. Des pêches préalables pour sauver la faune piscicole sont réalisées (par des agents métropolitains et de la fédération de pêche d’Indre-et-Loire). Une motopompe est installée pour garantir le niveau d’eau du lac de Saint-Avertin et celui du Petit Cher qui est alimenté par ce lac. Pour le Filet, affluent de rive droite du Cher, la vanne qui l’alimente est baissée pendant les travaux d’entretien, pour éviter la création d’une poche d’eau stagnante. Le NEC doit mener également une opération d’écrêtement des bancs de sable du Cher, par intervention mécanique, pour en limiter la hauteur, afin d’éviter qu’ils deviennent des îles du fait du développement de la végétation aquatique. La Métropole profite de la mise en chômage du Cher pour faire un grand ménage : ramassage des déchets jetés dans le Cher (objets en plastique, vélos, voire autos), qui seront enlevés sous le contrôle de la police municipale entre le pont de l’A 10 et le pont du tramway, à Tours.

source : La Nouvelle République – 05/10/2019, 15/10/2019