Revue de presse des actualités locales - Juillet 2020

Montlouis-sur-Loire : découverte du travail du seigle avec la P’tite Brosse

Les co-présidents des jardins partagés des Brossereaux, Cécilia Denis et Alain Fiorelli, ont retrouvé avec la fin du confinement leurs activités de cultivateurs et d’animateurs bénévoles de ces jardins, prodiguant leurs conseils auprès des néophytes. Ainsi, ils ont réactivé le projet « paille et pain » mis en place en octobre 2019, avec la plantation de seigle forestier par les élèves de deux classes de l’école Racault. Fin juin, les élèves se sont retrouvés sur le site de La P’tite Brosse, pour apprendre les anciennes techniques du fauchage et du battage du seigle, la mouture de la farine sur des pierre, la fabrication du pain, ou la coupe des pailles. Pour eux, les pailles de seigle biodégradables ont remplacé les pailles en plastique, explique Cécilia Denis, l’une des créatrices du jardin partagé, pour qui s’est un moyen de sensibiliser les jeunes aux enjeux environnementaux.

Source : La Nouvelle République – 01/07/2020

Tours : les travaux de dépollution de l’Ile Aucard débutent

La pollution par des dépôts d’amiante de l’Ile Aucard et de l’Ile aux Vaches avait été révélée en 2018 : à la suite de travaux de réhabilitation des puits de captage de l’eau potable, construits en fibro-ciment, réalisés entre 2000 et 2012, les déchets amiantés avaient été laissés sur place, au lieu d’être évacués. La Métropole, qui a récupéré la gestion de l’eau potable en 2017, s’est retrouvé devoir gérer ce dossier sensible. Elle a commencé par la mise en sécurité des sites, en interdisant l’accès aux dépôts amiantés. La dépollution commence maintenant à l’Ile Aucard, où 227 m2 de terre amiantée seront enlevées, grâce à un passage à gué des camions à partir du parking Aucard, sur la rive nord de la Loire. Ces travaux dureront tout l’été, et coûteront environ 50 000 €. La situation est plus complexe sur l’Ile aux Vaches, qui appartient à l’Etat, et où l’amiante a été enterrée en profondeur, et sur une zone d’un hectare. La solution de laisser cet espace en l’état, plutôt que d’engager un chantier immense et très coûteux, est tentante. La Métropole attend l’avis de la Préfecture sur les choix possibles.

Source : La Nouvelle République – 04/07/2020

A la découverte des papillons de nuit avec le CEN et la SEPANT

Sur les pelouses de Bertignolles, à Savigny-en-Véron, Le Conservatoire des Espaces Naturels et la SEPANT conviaient en début de nuit à venir écouter Laurent Palussière, conservateur bénévole de ce site remarquable en bord de Loire, pour découvrir avec lui les papillons de nuit (hétérocères), et cela tout en veillant à respecter les règles sanitaires du temps de Covid-19.

Source : La Nouvelle République – 06/07/2020

Le Petit-Pressigny : les opposants vent debout contre les éoliennes

L’enquête publique sur le projet de la Société Parc Eolien des vents de l’Ouest (filiale de Windvision) au Petit-Pressigny a récemment débuté. Les opposants au projet ont organisé une réunion publique le 3 juillet, à laquelle ont participé des représentants d’autres villages des environs également concernés par des projets éoliens. En effet, ces projets se multiplient en sud-Touraine : Le Petit-Pressigny (12 éoliennes en deux projets), Charnizay, Bossay-sur-Claise (deux projets), Tournon-Saint Pierre, Martizay, Azay-le-Ferron ; et un peu plus loin dans le Lochois Sepmes, Orbigny, Bridoré, Vou et La Chapelle Blanche-St Martin… Les intervenants estiment que la distance de 500 mètres minimum des habitations pour l’implantations des éoliennes est trop court pour éviter les nuisances, ils dénoncent le support de béton armé de  1 600 tonnes pour chaque éolienne et les problèmes de « fin de vie » que cela générera, les contrats de location de 7 000 € par an et par éolienne proposés aux propriétaires, et le rachat généreux de l’énergie produite, avec l’argent du contribuable. L’impact sur le patrimoine local, les paysages, et sur la faune, sont également mis en avant. Les contentieux entre les promoteurs de parcs éoliens et les associations locales opposées aux éoliennes ne vont pas manquer, dans les années à venir.

Source : La Nouvelle république – 06/07/2020

Loire : le PAPI labellisé par le Ministère de la Transition écologique et solidaire

Le Programme d’Action et de Prévention des Inondations (PAPI) élaboré conjointement par Tour Métropole-Val de Loire et Touraine-Est Vallées, a donné lieu le 3 juillet à l’envoi d’une délégation au Ministère chargé de la Transition Ecologique, conduite par Jacques Le Tarnec, vice-président de la Métropole chargé de la gestion des milieux aquatiques, de la prévention des inondations, et de la politique alimentaire. Le programme, financé par les deux intercommunalités, par l’Etat et par l’Union Européenne, a été officiellement labellisé par le Ministère, et pourra être rapidement mis en oeuvre. La sensibilisation des populations vis-à-vis des risques d’inondation figure parmi les principales actions à mettre en œuvre, à côté des dispositions de protection matérielles.

Source : La Nouvelle République – 10/07/2020

Courçay : une cressonnière bio a été recréée

Dans un écrin de verdure, au lieu-dit Fontaine Archer, Isabelle et Alain ont acquis en 2016 une ancienne cressonnière en friche, avec 1 600 m2 de bassins, qu’ils ont entrepris de réhabiliter. Ils produisent aujourd’hui du cresson de fontaine, en respectant les exigences de la production bio (ils ont reçu la certification Ecocert), notamment le contrôle très strict de la qualité de l’eau. Le démarrage a été prudent, avec une production de 700 bottes, écoulées sur les marchés. La production devrait augmenter avec la mise en service d’un bassin supplémentaire ce qui montera à 50 % la surface de bassins utilisée. Pour aller plus loin, les cressiculteurs devraient investir, tout en veillant à préserver la biodiversité des lieux.

Source : La Nouvelle République – 11/07/2020

Descartes : la destruction de la végétation sur l’île de la Maigrette dénoncée par la SEPANT

Alors que la Direction Départementale des Territoires avait mobilisé des engins pour l’entretien du barrage de Descartes, sur la Creuse, la municipalité de cette commune a profité de la présence de ces engins pour faire des travaux destinés selon elle « à sauver l’Ile de la Maigrette », en rasant les arbres de cette ’île sur la Creuse, et en installant un enrochement sur ses rives. Le bois récolté doit être réduit en copeaux pour alimenter la chaudière biomasse de Saint-Pierre-des-Corps. Le président de la SEPANT a dénoncé ces travaux qu’il assimile à du vandalisme, rappelant la nécessité de maintenir une ripisylve qui évite l’érosion de la berge, et grâce aux échanges entre la terre et l’eau permet une riche biodiversité. En outre l’île accueille une colonie d’oies sauvages, et les travaux ont été entrepris alors que les oisons n’étaient pas encore en mesure de voler. L’absence d’autorisation de travaux donnée par la DDT 37, alors que l’on est sur le domaine public fluvial, a également été relevé par la SEPANT. Celle-ci recommande aux élus de prendre l’attache d’hydrologues et de naturalistes, avant de mener des opérations aussi destructrices, que ces spécialistes auraient fortement déconseillée.

Source : La Nouvelle République – 13/07, 16/07/2020

L’énergie solaire alimentera les collèges d’Indre-et-Loire

Le Conseil Départemental d’Indre-et-Loire a fixé comme objectif que les collèges atteignent d’ici 2030 une production d’électricité grâce à des installations solaires photovoltaïques représentant 50 % de leur consommation d’électricité. C’est pourquoi il a lancé un appel à manifestation d’intérêt, pour la mise en œuvre de ces installations photovoltaïques. Pour atteindre cet objectif ambitieux, des panneaux photovoltaïques devront être posés sur les toitures des collèges, mais également sur des préaux, ou sous forme d’ombrières photovoltaïques sur les parkings des établissements. A l’automne 2020, le Département choisira le candidat qui présentera les solutions les plus ambitieuses sur le plan de la production électrique, et qui permettront d’ouvrir leur projet à un financement participatif.

Source : La Nouvelle République – 18/07/2020

Biodiversity : découvrir le Val de Choisille au pas de l’âne

L’association Biodiversity, installée au Château de taillé à Fondettes, s’attache à nouer des liens avec la nature et avec les animaux, grâce à l’entretien de ruchers, l’accueil de lapins dans les structures qui s’engagent à en prendre soin et d’ânes qui sont également accueillis dans des établissements médicaux-sociaux, afin de procurer à leur contact du bien-être aux personnes en situation de handicap. Ainsi, les ânes Rocky et Latcho seront avec leur accompagnatrice au foyer d’animation d’Ambillou pour offrir des balades aux résidents, puis au foyer de Semblançay, où les résidents seront associés à l’installation de clôtures, puis formés pour assurer les soins des ânes pendant la période de leur séjour. En partenariat avec le Conseil départemental, Biodiversity propose aussi une découverte tout en douceur du Val de Choisille au pas de l’âne, pour découvrir notamment les insectes pollinisateurs ; les plus petits pouvant suivre avec l’Escargoline, un petit attelage, et à l’étape apprendre le brossage de l’âne.

Source : La Nouvelle République – 21/07, 22/07/2020

Tours : le Pont Wilson fermé aux voitures

Une petite révolution, pour les tourangeaux : la nouvelle municipalité dirigée par Emmanuel Denis (Europe Ecologie -les Verts) a annoncé la fermeture du Pont Wilson à la circulation des automobiles, à partir du 13 août. De nouvelles pistes cyclables y seront mises en place, a-t-il annoncé au conseil municipal, laissant une période d’observation de trois mois. « Pour les habitants de Tours-nord, ça va être un sujet très compliqué » prédit Christophe Bouchet, maire précédent et désormais conseiller d’opposition. En effet 4 600 automobiles empruntent quotidiennement cet ouvrage dans le sens nord-sud, soit 14 % du trafic vers le centre-ville, qui devra se déporter sur les deux autres ponts, Mirabeau et Napoléon. Le souhait des pro-vélos est que cette décision entraine un changement de pratique chez certains, notamment pour les trajets de quelques kilomètres. L’objectif de la nouvelle municipalité est de créer une continuité entre le Pont Wilson et la gare, en passant par les rues Voltaire, Corneille, où des les voies seront partagées avec les automobilistes, et Buffon, où une voie cyclable sera matérialisée en supprimant un côté de stationnement. Arrivés sur le Boulevard Heurteloup, les cyclistes bénéficieront d’une double voie cyclable sur le mail, en direction de Saint-Pierre-des-Corps. Pour l’adjointe chargée des mobilités, Armelle Gallot-Lavallée, « il faut accepter que la voiture ne soit plus omniprésente en centre-ville, où il faut réduire les nuisances sonores et diminuer la pollution ».

Source : La Nouvelle république – 25/07, 28/07/2020

Sorigny : Nature et Environnement veille sur une nature spontanée aux Hauts-Arpents

Sur un ancien champ aux Hauts-Arpents dont la commune a confié la gestion à l’association Nature et Environnement, une gestion douce a été mise en oeuvre, pour un retour à la nature. L’association se limite à favoriser des entrées ensoleillées, entretenir une prairie de fauche et des sentiers, en maintenant des lisières protectrices accueillant les insectes et les oiseaux. Un univers luxuriant s’est développé autour du plan d’eau, où l’on observe les grenouilles, tritons, libellules et papillons. Pour le président Gérard Van Oost, « le meilleur aménageur, c’est la nature elle-même, qui décide des espèces et exécute les plantations ». Cette expérience de régénération spontanée est à comparer avec les renaturations artificielles, qui connaissant des échecs en fonction de la spécificité des sols, de l’hygrométrie, ou des caprices de la météo. Pour le vice-président Yves Chesne, « il faut accepter au début du processus les orties, les ronces, les prunelliers épineux, avant de voir poindre les premiers marsaults, les premiers chênes, les fruitiers sauvages. Il faut être patient, mais aussi tolérant », et observer : ainsi un nouveau venu, le frêne, commence à coloniser des espaces sous les grands chênes.

Source : La Nouvelle République – 29/07/2020

Reugny : la commune choisit la rénovation écologique

Un groupe d’habitants de Reugny s’est baptisé « Transition citoyenne », et a passé un accord avec la municipalité pour promouvoir des initiatives : covoiturage, jardins partagés, repas bio à la cantine, sensibilisation aux économies d’énergie. Sous cette impulsion, la municipalité avait en 2018 mené un programme de géothermie pour l’école. Actuellement, elle réalise des rénovations de bâtiments pour tendre vers une consommation d’énergie la plus basse possible. Ainsi, sur l’ancien emplacement du centre de secours des pompiers du village, la commune finance les travaux pour l’installation d’une pharmacie, avec une extension de l’ancien bâtiment en ossature bois et isolation en botte de paille, avec utilisation de matériaux biosourcés (ouate de cellulose dans les combles), et une ventilation naturelle sur la façade, plein sud. Une ventilation double flux permet d’assurer une qualité d’air optimale dans la boutique. Deux autres habitations font l’objet d’une construction ou d’une rénovation écologique selon les mêmes principes bioclimatiques, avec une isolation par l’extérieur en liège, ouate de cellulose et laine de bois, limitant fortement les besoins de chauffage.

Source : La Nouvelle République – 30/07/2020