Revue de presse des actualités locales - Février 2021

Tours : plantations d’arbres dans le cadre du Plan Nature en Ville

« Aux arbres, citoyens ! », c’est l’injonction lancée aux habitants par la Ville de Tours, pour venir aider les jardiniers municipaux et des élus à venir planter un millier de végétaux (330 arbres et 660 arbustes) le 17 février. Cette opération s’inscrit dans le Plan Nature en Ville, qui prévoit aussi de planter un verger dans le Vieux Tours, des végétaux devant le CCCOD, ou de végétaliser les trottoirs devant le Bateau Ivre. Ce n’est pas la première fois que les tourangeaux sont appelés à une plantation d’arbres collective et bénévole : Jean Royer avait déjà pris une telle initiative, au Bois des Hâtes, que la Ville venait d’acquérir. Mais, comme le souligne Betsabée Haas, maire adjointe en charge de la biodiversité, c’est la première fois qu’une telle opération se déroule sur 10 sites de la ville de Tours, du Parc de la Cousinerie au quartier des Fontaines. On doit planter des hêtres, des frênes, des merisiers, des chênes, des amandiers, des noisetiers, des groseillers, des lilas. Au square Lord Byron, ce seront 300 arbres et arbustes qui seront mis en terre. Au parc de Sainte-Radegonde, ce sont deux séquoias géants qui seront implantés. Ce Plan Nature En Ville doit se traduire par des plantations tout au long de la mandature, afin de lutter contre le changement climatique et l’érosion de la biodiversité, et il inclut les objectifs du Plan Canopée, qui vise à créer des zones d’ombrages pour lutter contre les îlots de chaleur, indique Betsabée Haas.

Source : La Nouvelle République – 02/02, 18/02/2021

Joué-lès-Tours : la Régie des quartiers porte un projet environnemental à la Rabière

Un projet de transition écologique destiné aux habitants du « quartier sensible » de la Rabière a été lancé à Joué-lès-Tours par la Régie des quartiers, accompagnée par le Centre social de la Rabière, et par Tours Habitat. Il s’agit de relier hommes, femmes, jeunes et enfants autour d’un vecteur commun : les jardins et les espaces verts, en valorisant les richesses interculturelles de ce quartier. Il s’agit aussi de réinvestir l’espace public de manière positive. Une vingtaine de personnes s’est déjà mobilisé sur ce projet : responsables de la régie de quartier, avec des salariés en réinsertion et des habitants volontaires. Le jardin de la régie servira de lieu d’apprentissage, et de vitrine du projet, en attendant que des habitants le dupliquent sur d’autres espaces du quartier. Après avoir récupéré des palettes à la mi-janvier, on fabrique maintenant des jardinières autonomes en eau (« wicking beds »). On prépare la terre en la nourrissant de déchets verts. Les plantations suivront. La régie des quartiers se positionne comme un possible coordinateur pour essaimer des jardins auprès des différents bailleurs sociaux de Joué-lès-Tours.

Source : La Nouvelle République – 04/02/2021

Val d’Amboise : du photovoltaïque pour couvrir des bâtiments communaux, pas sur des terres agricoles

Le projet de parc photovoltaïque qui devait s’étendre sur 12 hectares de la zone de la Boitardière, devant alimenter 3 000 logements et générer 100 000 € de recettes annuelles, selon l’ancienne majorité, ne sera pas poursuivi en l’état par la nouvelle majorité, issue des élections municipales de 2020. Parmi les prises de position, l’une des plus volontaristes est celle de la liste « Réinventons demain », tout à fait opposée à l’utilisation de terres agricoles pour de tels projets, et qui attend l’annulation officielle du projet de parc photovoltaïque. Sandra Guichard, tête de liste, considère que l’on peut trouver douze hectares de toitures disséminées dans le Val d’Amboise, en recherchant les bâtiments pouvant recevoir des panneaux photovoltaïques, et en créant des ombrières sur les parkings publics, tel que celui du marché d’Amboise. Les panneaux photovoltaïques pourraient aussi concerner toutes toitures et parkings des entreprises dans les zones d’activités, ainsi que les hangars dans les exploitations agricoles. Pour stimuler cette ambition, une société d’économie mixte pourrait être créée, pour réaliser un travail en commun public-privé sur ce sujet. Pour les membres du groupe d’opposition écologiste, le photovoltaïque doit entrer dans un projet global énergétique sur le territoire, alliant sobriété et efficacité énergétiques, et englobant notamment les projets de bio-méthanisation.

Source : La Nouvelle République – 04/02/2021

Pas de déchet alimentaire dans la grande distribution : des progrès constatés

La loi Garot, votée en 2016, interdit de rendre impropre à la consommation des denrées encore consommables, et encourage la récupération des denrées invendues en obligeant les magasins d’alimentation de plus de 400 m2 à passer une convention de don (elles y gagnent une réduction d’impôt) avec une ou plusieurs associations caritatives. En Touraine, l’effort pour atteindre le zéro déchet est engagé depuis longtemps par certaines enseignes : depuis 20 ans pour Auchan Saint-Cyr, qui reçoit chaque jour les camions réfrigérés de la Banque Alimentaire, qui récupèrent les invendus. Des produits proches de la date de péremption sont également mis en vente dans des meubles spécifiques, à prix réduits (« zone anti-gaspi »). Ils spnt même listés sur une application mobile pour alerter les consommateurs. Le système fonctionne si bien que les rayons anti-gaspi proposés dans la plupart des grandes surfaces sont rapidement vidés par les clients. Les gérants des grandes surfaces observent que maintenant on achète mieux et donc on gaspille moins. A Auchan Tours Sud-Chambray on propose aussi des légumes moches ou flétris, à prix cassés, ce qui eut été inconcevable il y a quelques années. Les poubelles alimentaires sont de moins en moins remplies, les méthodes anti-gaspi faisant l’objet d’échanges entre toutes les enseignes d’un groupe. C’est un peu plus compliqué pour les enseignes de plus petite taille, avec de petits volumes d’invendus, notamment en zone rurale. Pour gérer cela, des magasins comme l’Intermarché de Sainte-Maure-de-Touraine se fait accompagner par la start-up parisienne Phenix, qui propose des solutions logistiques, et sert d’intermédiaire avec les associations caritatives. Ainsi, trois d’entre elles passent alternativement les jours ouvrables, tandis qu’une autre qui n’a pas de camion est livrée par le chauffeur de Phenix. La zone anti-gaspi de ce magasin, avec une remise de 30 % sur les produits, a été bin adoptée par les clients, et le volume des déchets alimentaires non valorisés a sensiblement baissé.

Source : La Nouvelle République – 05/02/2021

Sorigny : un espace vert menacé en centre-bourg

Près de la médiathèque de Sorigny et près des écoles, un parc boisé, « poumon vert » de près de deux hectares existe près du centre-bourg de Sorigny, dont la municipalité a acheté les différentes parcelles, et qu’elle de livrer à la construction, en vendant le terrain à Val Touraine Habitat 10 E le mètre carré afin d’y créer 25 logements. Les élus d’opposition se sont prononcés contre ce projet lors d’une séance d’octobre 2020 du conseil municipal, et ils proposent un projet alternatif de valorisation de ce parc boisé : création de cheminements marqués, installation de mobilier urbain (bancs, tables et poubelles, jeux pour les jeunes enfants). Ces élus d’opposition font valoir que d’après le site du Cerema la commune de Sorigny est l’une de celles qui sont le plus malmenées par un urbanisme débridé, avec une cadence de sols artificialisés de dix hectares par an, ce qui est énorme. La destruction d’un espace vert en centre-bourg est donc pour eux un non-sens. Le maire a répliqué qu’il s’agissait d’un projet déjà ancien, et figurant à son programme électoral. Les logements seront construits autour d’une placette arborée, et des arbres seront plantés pour remplacer ceux qui vont être abattus dans les prochaines semaines. Une frange végétale sera maintenue le log de la rue des écoles, et un bassin de rétention des eaux pluviales sera créé dans la continuité de l’espace vert.

Source : La Nouvelle République – 08/02/2021

Aux arbres et caetera : un collectif de planteurs d’arbres, animé par la SEPANT et par InPACT 37

Arbres isolés ou haies champêtres, en un demi-siècle environ 80 % des arbres et arbustes hors forêts ont disparu des paysages en Indre-et-Loire. Or le patrimoine arboré est indispensable au maintien de la biodiversité comme à la lutte contre el changement climatique. Pour tenter de remédier à cet état de fait désastreux, un collectif associatif pour l’agroforesterie et pour la plantation de haies s’est constitué, à l’initiative de la SEPANT et d’InPACT 37, pour fédérer les acteurs locaux des plantations, et mener des actions volontaristes, faisant appel aux planteurs bénévoles pour des opérations ponctuelles. Ce collectif a été nommé « Aux arbres et caetera », se référant à un titre de Serge Gainsbourg, et a organisé son premier chantier de plantation à Chaveignes, le samedi 13 février. Sur le domaine de la ferme des Bergers de la Veude, une bonne trentaine de volontaires se sont réunis sur place malgré la froidure, à l’appel de la SEPANT et d’InPACT 37. Environ 350 arbres ont été plantés pour former des haies, des cornouillers aux frênes et des chênes aux noisetiers, après avoir été glanés dans les environs. Selon Damien Avril, qui pour la SEPANT avait prospecté les prairies des berges de la Veude, classées ZNIEFF, ces prairies ont une grande valeur patrimoniale, car elles abritent une trentaine d’espèces menacées de disparition (sur les 300 que compte le département d’Indre-et-Loire). Damien Avril observe que beaucoup de gens en Touraine souhaiteraient planter des arbres, mais ne le font pas par manque de temps, d’argent et d’énergie. Ainsi, pour un chantier comme celui de Chaveignes, s’il avait fallu acheter les plants, cela aurait coûté entre 400 et 500 € au minimum. Le site est préservé grâce au pâturage des brebis, ainsi que des vaches, du cheval et de l’âne de la ferme. Selon la fermière Emilie Callu, qui a quitté Paris pour s’installer dans le Richelais, « On aurait pu tout retourner, amender et ensemencer, mais suite au diagnostic de Damien on s’est rendu compte que l’on avait mieux à faire. Il faut préserver ce milieu grâce au pâturage, et ne pas rechercher à tout prix la productivité ». Les associations SEPANT et InPACT 37 s’engagent à accompagner sur deux ou trois ans les plantations des agriculteurs qui font appel à elles. Elles font également appel aux bénévoles qui voudront bien participer aux chantiers de plantation à partir de novembre 2021, ou bien financer les équipements et les plants.

Source : La Nouvelle République – 09/02, 14/02/2021

Auzouer-en-Touraine : les riverains inquiets à propos du projet agrivoltaïque

Un projet de parc agrivoltaïque de 174 hectares, porté par la Société Greenlight House Development (GLHD) et par neuf agriculteurs d’Auzouer-en-Touraine, a poussé les riverains de la zone de projet à s’organiser, afin que leur environnement soit le moins possible dégradé par ces installations de panneaux solaires. Les riverains ont créé une association loi de 1901 pour défendre leurs intérêts, ne refusant pas ce projet dans sa globalité, mais étant opposés à certaines zones d’implantation en raison d’un impact visuel considérable, et d’une proximité excessive des habitations. Ils ont critiqué une newsletter diffusée fin 2020 par les promoteurs du projet, dénonçant « une agitation médiatique autour du sujet ». Ils ont déjà pu obtenir l’éloignement de l’implantation d’une bergerie pour 500 moutons du lieu-dit Raguer, à proximité de certaines habitations.

Source : La Nouvelle République – 09/02/2021

Val de Vienne : débat sur l’effacement de certains plans d’eau

L’Etablissement Public Territorial du Bassin de la Vienne (EPTB) a explicité les raisons qui le pousse à vouloir aider à la suppression de certains plans d’eau de ce bassin, cette aide financière partielle étant accompagnée d’une aide technique et administrative pour réaliser les travaux. Les comptages recensent 24 500 plans d’eau sur le périmètre du bassin de la Vienne, soit une densité deux fois supérieure à la moyennes nationale. Or il n’y en avait que 3 300 dans les années 60. Il y a donc eu de nombreuses créations d’étangs artificiels. La question de la gestion de la ressource en eau se pose, en relation avec le changement climatique : la sur-évaporation importante de ces 24 500 étangs, de mai à octobre, atteint un volume d’eau supérieur aux autres usages (eau potable, agriculture, industrie) ce qui engendre une tension sur la ressource en eau, sachant que le meilleur stockage des réserves est le stockage souterrain, en favorisant l’infiltration des eaux pluviales. La question de la biodiversité dans ses étangs fait l’objet d’affirmations controversées. Pour le Syndicat des propriétaires et exploitants d’étangs du Val de Vienne, la volonté de l’EPTB de suppression de certains étangs est une hérésie. Interrogée, la SEPANT s’est montrée partagée en interne, le débat se traduisant cependant par un soutien majoritaire à la démarche de l’EPTB, dans un souci notamment d’amélioration de la quantité et de la qualité de l’eau dans la Vienne et dans ses affluents, et l’amélioration de leur continuité écologique ; sachant que la SEPANT demande que l’EPTB s’assure que les étangs supprimés seront bien convertis en prairies humides.

Source : La Nouvelle République – 16/02/2021

Mettray : plantation d’un verger de 700 arbres fruitiers par des volontaires

Des arbres fruitiers donnés par l’association Graines et canopées » donnés à une propriétaire de Mettray, qui laissera ce verger à la disposition du public, ont été plantés le 13 et le 22 février. Davy Cosson, l’un des fondateurs de l’association, agriculteur et pépiniériste à Luynes, explique qu’il souhaite planter sur de très grandes surfaces, pour recréer des vergers, des forêts et des haies, et lutter ainsi contre l’érosion des sols, pour la biodiversité, et pour e captage de carbone.

Source : La Nouvelle République – 19/02/2021

Chasse : une pétition en ligne contre une dérogation accordée aux chasseurs de circuler en Indre-et-Loire après 18 H

La Préfète d’Indre-et-Loire a pris une décision controversée, en pleine période de couvre-feu lié à la pandémie de Covi-19 : elle a accordé une dérogation aux chasseurs pour leur permettre de circuler après le couvre-feu, dans le cadre de « leur mission d’intérêt général » (sic). Cette décision a déchainé les réactions sur les réseaux sociaux. Une pétition en ligne a été lancée par un groupe national Facebook « Contre la chasse ». Ses instigateurs s’insurgent : « La décision de la préfète d’Indre-et-Loire d’autoriser les chasseurs à ne pas respecter le couvre-feu est incompréhensible, surtout sous prétexte d’organisation des chasses. Pourquoi les chasseurs auraient-ils un passe-droit ? Ne sont-ils pas concernés par la propagation de la pandémie comme les non-chasseurs ? La destruction de la faune est-elle une priorité en Indre-et-Loire en ces temps ? ». La pétition a été accompagnée de nombreux commentaires par ses signataires, souvent dénonçant la collusion entre le gouvernement, les élus, et le « lobby des chasseurs », ou ne comprenant pas ce privilège accordé aux chasseurs, à un moment où chacun souffre de devoir s’enfermer chez soi à partir de 18 H. Le président de la Fédération des chasseurs d’Indre-et-Loire a répliqué qu’il s’agissait d’une dérogation de circulation, mais qu’il n’était pas question de chasser après le couvre-feu ; et que la disposition prise par la préfète ne s’appliquait que pour la chasse au gros gibier (sangliers et cervidés) qu’il estime proliférant actuellement dans le Département.

Source : La Nouvelle république – 18/02/2021

La Roche-Clermault : extension du Marais de Taligny

Site d’une grande richesse floristique et faunistique, le marais de Taligny a été classé en réserve naturelle régionale en 2014, avec une superficie un peu supérieure à 19 hectares. Le conseil municipal de La Roche-Clermault a validé, à la suite de travaux hydrauliques réalisés récemment, l’extension de la réserve naturelle, en y ajoutant quatre parcelles, et sollicite l’appui du Pace Naturel régional Loire-Anjou-Touraine (qui a joué un rôle moteur dans ce classement) et de la Communauté de communes Chinon Vienne et Loire, pour réaliser les démarches nécessaires à la reconnaissance du nouveau périmètre de la réserve naturelle.

Source : La Nouvelle République – 19/02/2021

Eco-délégués : l’exemple du collège Jean-Philippe Rameau, à Tours

Le concept d’éco-délégué est né en 2003 au lycée agricole de Vendôme. Il s’est peu à peu étendu, et a été rendu obligatoire en septembre 2019 dans tous les lycées et collèges. Il peut facultativement exister en primaire, dans les classes de CM1 et CM2. Les éco-délégués sont élus en binôme garçon-fille pour un an, par leurs camarades dans chaque classe. Ils ont pour mission de porter des projets conçus collectivement, d’être ambassadeurs auprès des services, des responsables et des conseils de l’établissement ; de restituer les actions menées, et de transmettre les informations et connaissances à leurs camarades. Au collège Jean-Philippe Rameau, ils sont 38 éco-délégués, tous concernés par l’avenir de la planète, et particulièrement soucieux notamment de la gestion des déchets. Ils souhaitent participer au nettoyage de l’environnement, et souhaitent que tous les déchets soient triés, recyclés, pour que notre planète remarquable ne soit pas détruite, expliquent-ils. Ils se réunissent tous les mardis, lors de la pause méridienne, avec la documentaliste du collège, pour élaborer des projets et définir ce qu’il faut faire prioritairement. Les projets aboutissent ou non, cela dépend essentiellement de l’engagement des éco-délégués. Ainsi, une collecte de déchets a été organisée. Le grand projet actuel est d’installer des bornes pour les masques jetables, qui constituent une pollution s’ils sont jetés par terre. Un diaporama présentant cette démarche a été réalisé pour informer chaque classe. Une journée de l’environnement est en préparation, avec des ateliers et de l’audio-visuel. Beaucoup d’éco-délégués sont enthousiastes pour leur fonction et très mobilisés, et ils sont très critiques vis-à-vis de ceux qui ne font rien, et « qui se moquent totalement de la planète ».

Source : La Nouvelle République – 20/02/2021

Trains à hydrogène : les premiers en France seront expérimentés sur la ligne entre Tours et Loches

Les élus régionaux ont validé le 18 février la première expérimentation en France de trains à hydrogène avec la Société Alstom, sur la ligne Tours-Loches. Certains circulent déjà en Allemagne. Pour la Région, le modèle de cette ligne menacée, et qu’elle finance, doit être entièrement repensé. « On souhaite à présent en faire un laboratoire pour un nouveau modèle de ligne ferroviaire innovant, répondant aux besoins du territoire et aux contraintes financières publiques ». Cette circulation expérimentale doit débuter en septembre 2021, avec des rames légères à hydrogène construites par Alstom. Le renouvellement du matériel roulant devra tenir compte des enjeux de la transition écologique, et répondre aux enjeux de nombreuses lignes de dessertes fines, menacées d’abandon par l’Etat et par la SNCF. C’est une démarche de mobilisation qui a été menée, à l’initiative des parlementaires du Lochois, qui ont rencontré le ministre délégué en charge des transports. Pour le sénateur Pierre Louault, le coût reste l’enjeu majeur de cette expérimentation : il faut produire de l’hydrogène qui ne soit pas trop cher avec une centrale importante, et bénéficier d’une électricité pas chère non plus pour réduire le prix de production de l’hydrogène. La Région, chef de file, va engager une démarche partenariale avec les acteurs du territoire. Elle a voté une convention de financement de 36 M.€ pour d’importants travaux de rénovation de la ligne Tours-Loches, en deux tranches, jusqu’en 2026. Le choix de la ligne s’explique notamment parce que c’est en Touraine qu’il y a un développement de « l’hydrogène vert ».

Source : La Nouvelle République – 23/02, 24/02/2021

Descartes : les papeteries Palm récompensées pour leurs efforts en faveur du développement durable

Les papeteries Palm, implantées à Descartes, sont lauréates des appels à projets de France Relance, parmi 16 entreprises en France, dans les catégories « efficacité énergétique » et « chaleur industrielle issue de la biomasse ». Comme toutes les papeteries, elles sont d’énormes consommatrices d’eau (une tonne de papier équivaut à 700 litres d’eau évaporés). Les papeteries Palm ont fait un effort particulier en matière de recyclage, avec 100 % de la matière première d’origine recyclée, soit environ 230 000 tonnes de vieux cartons par an. Les économies d’énergie sont ciblées, en récupérant les buées qui s’échappent des cheminées de la hotte après séchage du papier. Ces calories sont transformées par l’installation d’échangeurs de chaleur. L’air ainsi réchauffé permet de maintenir l’ensemble des circuits d’eau à une température comprise entre 35 et 40 °C tout au long de l’année, alors qu’auparavant elle pouvait baisser à 15 °C en hiver, avec pour effet de ralentir la production. L’aide l’Etat à travers France Relance (825 000 €) va permettre aux papeteries Palm de poursuivre leurs investissements en matière de réduction des émissions de CO2, d’étendre la station d’épuration, et de créer une unité de production de biométhane à partir du biogaz issu des résidus de carton et du travail des bactéries sur ces résidus, projet prévu à l’horizon 2023.

Source : La Nouvelle République – 25/02/2021

Cantines scolaires en Indre-et-Loire : les élus agissent pour les faire évoluer

Depuis novembre 2019, un repas végétarien par semaine a été imposé par la loi à toutes les cantines scolaires, et cette obligation est parfaitement respectée en Indre-et-Loire. Certaines communes veulent aller plus loin : ainsi, à Tours, un deuxième menu végétarien par semaine est proposé en option aux demi-pensionnaires, et la Ville a lancé une consultation auprès des parents pour proposer, à la prochaine rentrée de septembre, le choix entre les deux formules, en s’y tenant au moins entre chaque période de vacances. A Chinon, on propose déjà un deuxième menu « vert » chaque semaine, et un produit bio dans le menu de chaque jour. Un projet est à l’étude : offrir un repas par trimestre avec des produits du territoire local, à l’échelle de la Communauté de communes. A Amboise, 60 % des repas sont bio dans les cantines ; en revanche pas question de céder au végétarisme, l’effort porte plutôt sur la réduction des coûts grâce au projet de cuisine centrale, et à la relation avec les producteurs. A Chambray-lès-Tours, tous les menus sont bio et avec des produits locaux, et un menu supplémentaire sans protéines animales est proposé. Dans l’ensemble, si la plupart des élus ne sont pas prêts à mettre davantage de menus végétariens dans leurs cantines scolaires, la recherche de circuits courts et de produits locaux constitue une forte préoccupation dans beaucoup de communes.

Source : La Nouvelle République – 26/02/2021

Centrale nucléaire de Chinon : dix ans de plus accordés aux réacteurs

L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a rendu public son accord sur les conditions de poursuite du fonctionnement pour 10 ans des réacteurs de 900 mégawatts électriques (MWe), qui font partie de la plus ancienne génération de réacteurs de parcs nucléaires (il y en a 32 en France). Cette prise de position de l’ASN intervient après une phase de consultation du public, qui a eu lieu en décembre 2020 et janvier 2021 en ligne sur le site de l’ASN. Dans son rapport, l’ASN a listé une série de mesures concernant cette génération de réacteurs, qui devront être mis en oeuvre par EDF concernant la maîtrise du vieillissement, mais aussi des mesures contre les risques (agressions, accidents avec ou sans fusion du cœur, …). Initialement, les réacteurs avaient fait l’objet d’une hypothèse de quarante années de fonctionnement ; d’où l’importance particulière de cette décision générique, qui sera complétée par un examen périodique de chaque réacteur.

Source : La Nouvelle République – 27/02/2021