Revue de presse des actualités locales - Septembre 2020

Running Loire Valley : environnement et course à pied

Chaque année une série de courses à pied est offerte aux amateurs dans le cadre de « Running Loire Valley » : 10 km, 20 km, marathon. Parallèlement a eu lieu cette année un « plugging » : un ramassage de déchets par des volontaires, marchant ou courant, sur le parcours des courses. Le principal sponsor de la course fournit le matériel (pinces, sacs-poubelles, …) dans le cadre de ses actions concrètes pour l’environnement. Ce « plugging » est ouvert à tous : il suffit de s’inscrire à l’avance. Des groupes d’une dizaine de personnes sont formés sur place, avec pour mission le ramassage des déchets sur un tronçon du parcours, le 20 septembre. Le concept « Run Eco Team » a été créé à Nantes par Nicolas Lemonnier, osthéopathe et joggeur, et est pratiqué massivement aujourd’hui dans tous le pays par des coureurs qui ramassent les détritus au passage, comme ceux du Run Eco Team de Tours. Avec des risques de lassitude : en passant chaque semaine dans les mêmes lieux, on y retrouve autant de déchets, des couches usagers, des masques, des canettes, notamment.

Source : La Nouvelle République – 02/09, 03/09/2020

Saint-Pierre-des-Corps : le maraîcher bio débute ses ventes à la ferme

Depuis le printemps 2020, le maraîcher bio Guillaume Geffard travaille sur 3 hectares à La Morinerie, à Saint-Pierre-des-Corps, avec Jeanne, sa compagne, et Julien, son salarié. Le terrain est loué par la ville en relation avec Tours Métropole dans le cadre de son dispositif « programme alimentaire territorial ». Après les semis et les plantations au printemps, les légumes ont poussé, et la vente directe à l’exploitation, prévue chaque vendredi, débute le 4 septembre (« les 4 saisons de la Morinerie »). On peut aussi trouver aussi le pain de Mémé la Boulange, outre les variétés anciennes de légumes produites sur l’exploitation. Cette dernière fournit également des paniers pour une AMAP (association pour le maintien d’une agriculture paysanne) créée pour favoriser les circuits courts, et aider les producteurs de fruits et légumes, fromages et viandes bio. Les paniers doivent être commandés à l’avance, et sont livrés le mardi.

Source : La Nouvelle République – 04/09/2020

Economie circulaire : des initiatives astucieuses

Utiliser le marc de café pour les plantations de pleurottes : c’est le projet de création d’une entreprise éco-responsable, conçu par un tourangeau de 30 ans, qui fait partie de la première promotion de Talent Up, un incubateur d’éco-entreprises géré par la Chambre des Métiers. Le marc de café, qui protège dit-on les salades en dissuadant les limaces d’approcher, peut aussi servir pour les plantations de champignons, en stérilisant l’engrais utilisé dans cette culture. Le problème à résoudre pour cet entrepreneur est de trouver suffisamment de café. Un autre exemple est fourni par un larichois, David D, qui déjà commercialise de la vaisselle réalisée en Inde à partir des feuilles d’areca (un grand palmier), ce qui permet d’offrir un petit pécule aux femmes indiennes qui fabrique cette vaisselle bio-dégradable (jetée au compost, elle se décompose en 90 jours). David D. lance maintenant une campagne de financement participatif pour commercialiser des pailles 100 % biodégradables. Il a noué un partenariat avec un agriculteur bio du Chinonais qui produit du seigle, ainsi qu’avec un établissement d’aide par le travail qui coupera les tiges et renverra le grain au producteur. Après la moisson et la mise en bottes, la production de pailles a débuté début septembre. Le projet semble promis au succès, puisque les pailles plastiques (qui mettent des centaines d’années à se dégrader) doivent être interdites le 1er janvier 2021. Une paille revient à 0,16 euros, elles seront commercialisées par paquets de cinquante pailles. La levée de fonds doit permettre de mener une campagne de promotion, notamment via les salons.

Source : La Nouvelle République – 05/09/2020

Jardin des Prébendes, à Tours : treize arbres à abattre

Une information a été dispensée par la Ville de Tours auprès d’habitants fréquentant le Jardin des Prébendes, pour expliquer des coupes et enlèvement d’arbres, afin d’en expliquer les raisons, et notamment de retrouver la composition du jardin telle que l’avait conçue ses créateurs. Le Jardin des Prébendes a été créé en 1873 par les frères Bühler (qui ont créé aussi les jardins de la Tête d’Or, à Lyon, et du Thabor à Rennes). Parmi ses 387 arbres de 55 variétés, plus de 50 % ont 150 ans, et pour certains sont arrivés à maturité. Un plan de gestion a été établi, et une étude a été menée en s’appuyant sur les dessins préparatoires de 1871. Les problèmes que connaissent certains arbres sont liés au changement climatique (chaleur et sécheresse estivales), et à des attaques de champignons : ainsi la chute d’un cèdre en 2017 est due à la phéole de Schweinitz. Les travaux seront réalisés à l’automne en régie. Une entreprise viendra ensuite enlever les souches. Un marronnier majestueux qui a l’air en pleine santé est attaqué par un ganoderme, champignon qui décompose le bois, et doit être coupé. En revanche, certains arbres seront éliminés car ils ne correspondent pas à l’esthétique recherchée, tels un cerisier à fleurs. Le remplacement aura lieu nombre pour nombre, treize arbres devront être plantés d’ici mars 2021 : plutôt des espèces méridionales, pour tenir compte du changement climatique.

Source : La Nouvelle République – 07/09/2020

Risques de crues de la Loire : des opérations spectaculaires mais controversées

A La Riche, l’Etat a fait abattre des milliers d’arbres entre les berges de la Loire et la levée, dans le cadre d’une opération d’un coût de 160 000 €, ayant pour objectif de faciliter l’écoulement du fleuve en cas de crue. Le risque de crue est en effet augmenté par la végétation poussant dans le lit majeur de la Loire, qui augmente la hauteur d’eau et accroit les risques de débordements. Cette argumentation ne convainc pas certains habitants, qui déplorent ces coupes massives, alors que les arbres sont un rempart contre les îlots de chaleur, les nuisances sonores, et absorbent le CO2. Ils observent également que depuis des années le niveau de la Loire baisse, en raison notamment du creusement de son lit principal ; et que les morceaux de nature intra-urbains que sont les forêts alluviales abritent une faune en grand danger. Les services de l’Etat rétorquent que le manque d’eau dans la Loire une grande partie de l’année n’exclue pas les risques de crue. Des études ont été menées depuis une quinzaine d’années sur les « accrus forestiers », puis sur la faune et la flore des forêts alluviales, par le cabinet privé Biotope, qui a croisé ses informations avec celles de la SEPANT, et du Conservatoire des espaces naturels. 230 hectares de bords de Loire ont été étudiés en Indre-et-Loire, découpés en 16 tronçons. Il a été décidé de conserver 124 hectares en espaces boisés, de dévégétaliser 43 hectares, que 21 hectares feront l’objet d’une « gestion raisonnée », et 3 hectares deviendront des prairies. Les travaux à La Riche se poursuivront à Saint-Genouph, puis les années suivantes à Vouvray et à Montlouis.

Source : La Nouvelle République – 12/09/2020

Tours : volonté d’introduire plus de verdure en ville

Le caractère trop minéral du parvis du Centre de Création Contemporaine Olivier Debré (CCCOD) et de ses abords a été déploré par de nombreux tourangeaux. Le manque de végétation sur ce site est un constat partagé par le Maire de Tours, Emmanuel Denis, qui a demandé à la Société d’équipement de la Touraine, (SET) la possibilité de végétalisation du projet. S’agissant d’un secteur sauvegardé, cet aménagement doit avoir l’aval de l’Architecte des Bâtiments de France, qui a validé les modifications faites sur le parvis, avec un doublement de la surface végétalisée, pour en faire « un îlot de fraicheur » arboré, selon le Maire. Ces plantations auront lieu à l’automne-hiver 2021-2022. Mais étendre les espaces de verdure rue Nationale, très minérale également, ce n’est pas possible à cause des réseaux enfouis. Mais la Ville travaille sur son « Plan Canopée », qui doit sortir avant la fin 2020, et qui portera sur la plantation de 30 000 arbres à Tours. Cela se traduira par la création de mini-forêts urbaines, de parcs, par la revégétalisation d’une cour d’école. Une expérimentation qui sera suivie dans d’autres établissements scolaires. 

Source : La Nouvelle République – 15/09/2020

Un plan hydrogène pour la Touraine

Pour le gouvernement français comme pour de nombreux élus locaux en Touraine, l’hydrogène est l’énergie verte de demain, qui justifie un plan d’investissement de 7,2 milliards d’euros au plan national, et un « plan hydrogène » à l’échelle de la Touraine. Un comité de pilotage, depuis septembre 2019, cartographie tous les projets de déploiement de l’hydrogène sur le territoire (synthétisés dans le projet « Hy’Touraine »), étant constitué du Département, de la Région, de la Préfecture d’Indre-et-Loire, et de Tours Métropole Val de Loire. Parmi les projets, l’un est porté notamment par la Communauté de communes du Val de l’Indre, avec le concours du CEA de Monts, pour développer des installations de production d’hydrogène notamment pour la mobilité routière ; une première station expérimentale a été inaugurée il y a un an pour les véhicules de cette collectivité, et des vélos électrique en location sur l’itinéraire de la Loire à vélo. Un autre projet, Hyd’EM, est porté par le Syndicat intercommunal d’énergie d’Indre-et-Loire (Sieil), et vise à produire de l’hydrogène par électrolyse de l’eau, à partir de l’énergie photovoltaïque, d’où le surnom « d’hydrogène vert », produit sur la zone d’activité Polaxis (Neuillé-Pont-Pierre). D’autres projets ont fleuri ces derniers mois, comme celui de la Société PowiDian à St Pierre-des-Corps (création de groupes électrogènes de nouvelle génération), STMicroelectronics à Tours (électrolyseur pour alimenter une nouvelle chaîne de production) . La Région Centre-Val de Loire envisage de son côté la mise en service d’un train à hydrogène sur la ligne Tours-Loches, à la demande des élus locaux, pour relancer une desserte ferroviaire jugée moribonde. L’étude de faisabilité aura lieu fin 2020.

Source : La Nouvelle République – 16/09/2020

Tours : Travaux annuels d’entretien et mise au chômage du Cher

Les travaux annuels sur les infrastructures situées sur le Cher, réalisés par Tours Métropole Val de Loire en relation avec le Syndicat « Nouvel Espace du Cher » (NEC) ont débuté le 14 septembre, et se traduisent par une mise au chômage du Cher, c’est-à-dire un abaissement du niveau d’eau. Les deux barrages de Rochepinard sont inspectés, ainsi que 8 kilomètres de digues. La rivière de contournement de l’Ile Balzac est nettoyée, et ses margelles réparées. Une motopompe est installée par le NEC pour maintenir le niveau d’eau du Lac de Saint-Avertin, et celui du Petit Cher (qui, sinon, serait complètement à sec, comme ce fut le cas lors d’années précédentes) ; des pêches de sauvetage préalable ont été faites dans le Cher pour préserver la faune aquatique avant les travaux. La vanne qui alimente en eau le Filet, affluent de rive droite du Cher, est baissée durant le temps des travaux, pour éviter la création d’une mare d’eau stagnante. Le NEC profite aussi de la mise de la mise en chômage du Cher pour mener une opération d’écrêtement des bancs de sable, afin de faciliter les usages nautiques durant le reste de l’année.

Source : La Nouvelle République – 18/09/2020

Chinon-Richelieu : une voie verte encombrée de déchets

La voie verte qui relie Chinon à Richelieu, sur le tracé d’une ancienne voie ferrée, constitue un atout touristique indéniable pour l’ouest de la Touraine. Mais les cyclistes utilisateurs pointent un manque d’entretien de la voie, une signalétique peu présente, un manque de bornes attache-vélos. Surtout, des dépôts d’ordures sauvages sont signalés sur le parcours, avec notamment des dizaines de pneus, des sacs poubelles remplis et des tessons de bouteille jonchant la chaussée. Le maire de Chinon indique que sa Ville dépose plainte à chaque dépôt sauvage découvert, et qui est souvent imputable à des gens qui préfèrent déposer leurs déchets dans la nature plutôt que de payer la déchetterie. Et la durée d’enlèvement des dépôts par la municipalité est parfois longue, car cela mobilise d’une part des agents communaux, d’autre part il faut trouver les filières habilitées, afin de respecter la réglementation.

Source : La Nouvelle République – 19/09/2020

Une campagne « Manger bio et local, c’est bon pour le climat »

Alors que le marché annuel « Convergences bio » s’est tenu à Tours le 20 septembre sur le quai de la Loire, une campagne régionale « Manger bio et local, c’est bon pour le climat » est portée par l’association Bio Centre, qui regroupe les acteurs de la filière agricole bio dans le Centre-Val de Loire. La campagne est coordonnée au niveau national par la Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique (Fnab). Pendant 10 jours, plusieurs dizaines d’animations sont programmées jusqu’au 27 septembre dans la Région : fermes ouvertes, marchés et fêtes paysannes, animations en magasins bio, conférences, repas bio en restauration collective. L’Indre-et-Loire est l’un des départements qui compte le plus grand nombre de ces manifestations. Pour leurs animateurs, et pour le président de Bio Centre, « l’agriculture bio n’est pas une mode, mais bien une réalité qui progresse chaque jour dans notre région. Si nous restons parmi les régions en retard sur le plan de la surface agricole dédiée au bio, notre pourcentage de progression est réel. L’enjeu est crucial sur le plan environnemental, sur celui de la santé publique, mais également sur le plan économique : l’agriculture bio crée en moyenne 60 % d’emplois de plus que l’agriculture conventionnelle ».

Source : La Nouvelle République – 21/09/2020

Les circuits courts de distributions de fruits et légumes : en Touraine, une difficulté structurelle

Pendant le confinement, on a constaté une forte progression de la demande de consommer autrement, de manger local, et si possible bio. A Savonnières s’est implantée un distributeur d fruits et légumes produits localement, Au fil des saisons, qui se charge de réceptionner la marchandise venant des producteurs, et de composer des paniers, en trois tailles. Cette formule est inspirée des AMAP, maos en plus souple : l’abonnement n’est pas soumis à engagement, le client peut suspendre les livraisons pour la durée qu’il souhaite, ou passer du rythme de livraison hebdomadaire à bimensuel. Il reçoit un bulletin hebdomadaire donnant des informations sur les produits et proposant diverses recettes. Le réseau de producteurs est composé d’un noyau dur de 8 agriculteurs locaux, qui assure 80 % de l’approvisionnement, lequel est complété par des producteurs spécifiques (artichauds, choux-fleurs, oignons, fruits d’été), choisi dans d’autres régions. Avec le confinement du printemps, il a fallu modifier la liste des points-relais, ainsi que les tournées de livraison, concentrées le matin. La demande a augmenté de 20 % pendant le confinement. Mais le créateur d’Au fil des saisons reconnait que la notion de « circuit court » reste marginale, en raison du manque d’adéquation entre l’offre et la demande : peu de producteurs locaux, et une demande qui explose ! Par manque de producteurs, l’autonomie alimentaire de Tours Métropole n’excède pas 6 %. Cela est pour l’instant un slogan, pas une réalité.

Source : supplément à La Nouvelle République – 21/09/2020

Monts : pollution accidentelle de l’Indre par des substances pharmaceutiques

C’est la présence de poissons morts flottant sur l’Indre qui a permis de sonner l’alerte, le 11 septembre : des pêcheurs ont aussi remarque des particules blanches à la surface de l’eau. Des prélèvements ont été effectué par le CEA voisin, qui ont révélé la présence de substances pharmaceutiques dans l’eau de l’Indre. La Mairie de Monts a alors procédé à un signalement auprès de l’Unité départementale de la DREAL, chargée des risques industriels. Les soupçons se sont rapidement orientés vers le laboratoire pharmaceutique Recipharm, voisin de l’Indre. Il est apparu qu’un agent avait procédé à une « mauvaise manipulation » et avait envoyé dans la rivière deux mètres cubes de produits anesthésiants. Reste pour le chef de l’unité départementale de la DREAL, au-delà des sanctions qui seront prises contre Recipharm, de déterminer comment l’erreur a pu avoir cet effet. Dans l’immédiat, la pêche est interdite dans l’Indre, à Monts et dans les communes situées en aval, et la consommation des poissons de al rivière est interdite.

Source : La Nouvelle République – 22/09/2020

Monts : la SEPANT fait découvrir les Espaces naturels sensibles

Dans le cadre des journées du patrimoine, la municipalité de Monts a noué un partenariat avec la SEPANT, pour une opération de découverte des Espaces Naturels Sensibles (ENS) montois, qui s’étendent en bord de l’Indre du viaduc aux moulins proches du vieux bourg. La création des ENS vise à la préservation de la qualité des sites et des paysages, mais aussi à protéger les milieux naturels, ici dans des champs d’expansion des eaux lors des crues de l’Indre. Un stand d’information avait été installé par la commune rue du Val de l’Indre, où un adjoint au maire, M. Frédéric Grillet, répondait aux questions des habitants sur la faune et la flore locales, et où Emma, animatrice à la SEPANT, expliquait l’importance des zones humides, les essences locales qu’on y trouve, la présence du castor et de la loutre. Nombre de visiteurs ont appris ainsi les richesses naturelles de leur commune. De passage sur le stand, le Maire de Monts a annoncé la possible remise en service d’une cressonnière, le remplacement de saules par des essences moins consommatrices d’eau, et la plantation d’un arbre de Judée, en souvenir des déportés qui avaient été regroupés au camp de la Lande, pendant les années d’Occupation.

Source : La Nouvelle République – 23/09/2020

Parc Naturel Régional : récompenser les initiatives écologiques

Le concours Eco-Trophée du Parc Naturel régional Loire-Anjou-Touraine a été créé en 1998, pour récompenser les entreprises, associations, coopératives ou artisans du territoire du Parc, ayant mené des démarches ou réalisation conjuguant développement économique, préoccupation sociale, et respect de l’environnement. Trois catégories sont ouvertes dans ce concours annuel : préservation de la biodiversité et des paysages ; préservation des ressources naturelles et énergétiques ; innovation sociale et implication territoriale. Un jury est constitué d’élus du territoire, de représentants des structures partenaires ou administrations locales, d’associations de protection de l’environnement (dont la SEPANT), d’anciens lauréats et d’ambassadeurs du Parc, s’est réuni pour désigner les lauréats dans chaque catégorie, en votant pour chacun des 26 candidats. Les lauréats recevront leurs prix le 16 novembre à Bourgueil : une dotation de 1 000 €est prévue pour chaque premier prix, grâce au mécénat du CNPE de Chinon, ainsi qu’un trophée original conçu par des artisans d’art. Un prix du public, déterminé à partir d’un vote sur internet, fera également l’objet de la remise d’un trophée, lors de cette cérémonie.

Source : La Nouvelle République – 24/09/2020

Biodiversité : parution d’un Atlas des amphibiens et reptiles d’Indre-et-Loire

L’Atlas des amphibiens et reptiles d’Indre-et-Loire est issu de la collaboration entre trois associations : la SEPANT, Caudalis, et la Société Herpétologique de Touraine (SHT). Il permet d’identifier pour chaque commune les espèces qui y ont été observées dans le cadre d’inventaires herpétologiques : grenouilles et crapauds, lézards, serpents, tortues, toutes espèces protégées, car étant en nette régression, notamment du fait de la destruction de leurs habitats, que ce soient les mares, les haies, les zones de lisière entre prairies, cultures et forêts. On trouve également dans cet Atlas, outre des notices détaillées pour chaque espèce observée en Touraine, des conseils pour entretenir mares, haies et lisières, afin d’y protéger la biodiversité. L’ouvrage est en vente notamment auprès de la SEPANT.

Source : La Nouvelle République – 26/09/2020

Tours : une association primée pour son dossier sur les allées de platanes des boulevards

Défendant la qualité de la vie dans l’agglomération tourangelle, l’association Aquavit a été primée lors du dernier concours « allées d’arbres » organisé par la Société pour la protection et l’aménagement de la nature en Touraine. Des paysages et de l’esthétique en France (SPPEF, Sites et Monuments), avec le soutien des ministères de la transition écologique, et de la culture. Cette récompense intervient alors que l’Aquavit a redit ses craintes de destruction des doubles alignements de platanes des boulevards Béranger et Heurteloup, qu’entrainerait le passage de la ligne 2 du tramway. En effet, le passage par le centre-ville a été privilégié par Tours Métropole et par la Ville de Tours, alors qu’une étude (un moment tenue secrète) commandée sur l’impact des travaux de construction du tramway sur les arbres, concluait à des risques de dommages très importants sur leur système racinaire. Les doubles alignements de platanes de ces boulevards sont donc directement menacés par le choix du parcours du futur tram, alors qu’ils font partie du patrimoine de la Ville de Tours et sont protégés par les documents d’urbanisme. Il est observé en outre que la protection des alignements d’arbres a été renforcée récemment par plusieurs décisions de justice, appelées à faire jurisprudence.

Source : La Nouvelle République – 29/09/2020